08 mai 2015

Spiritualité

Voyageant dans l’espace au bleu phosphorescent
L'esprit se laisse aller sous de longues caresses
Prodiguées par les mains d'impalpables déesses
Au regard plein d’amour et très compatissant.

L'Art, la Science et la Grâce arrivent en dansant
Moquant d’un air mutin les charnelles faiblesses
Tandis qu'au loin, très haut, de joyeuses kermesses
D’oiseaux illuminés égaient le firmament.

Tout ça vit et se meut sans peine matérielle,
D'une manière en somme un peu surnaturelle,
Le sensible n'étant qu'un pesant supplément.

Mais quoi ? L'âme n'aurait donc pas de vraie substance
Et le temps qui s'enfuit pas la moindre existence ?
Ce serait sans ce cœur qui bat fidèlement...

2 commentaires:

claude a dit…

Ah que j'aime cette lumineuse promesse d'un paradis vaporeux plein de douce chaleur aimante et de beautés impalpables??
tel que vous le décrivez , avec une inspiration grisante et persuasive, on aspire à fréquenter ces lieux bénis où les dieux invisibles redeviennent bienveillants
merci cher talentueux poète de nous entraîner loin des malheurs du présent

Pierre-Henri Thoreux a dit…

Le vieux dilemme qui consiste à déterminer ce qui revient au corps et ce qui relève de l'esprit me hante. Je suis heureux que vous m'ayez rejoint sur ce thème propice aux rêveries poétiques mais si difficile à exprimer...