Je hais cette saison qui annonce des mois de froidure et de frimas et je me prends à envier les animaux qui peuvent se mettre en sommeil prolongé pour ne se réveiller qu’au printemps. J’admire tout autant les oiseaux migrateurs qui entreprennent un long et fatigant voyage pour suivre le soleil et se mettre au chaud pendant ces mois mortels.
Mais il faut bien faire contre mauvaise fortune bon cœur comme on dit…
L’automne réserve quelques douceurs dont il est plaisant de profiter.
Cette année, l’arrière saison est très ensoleillée, notamment dans le Sud Ouest du pays et les promenades dans les bois et les forêts sont particulièrement agréables. Il y règne une ambiance paisible incitant à la rêverie. C'est l'instant idéal pour le promeneur solitaire, tenté de s'abandonner à l'utopie rousseauiste…
Le soleil encore chaud à travers les feuillages qui commencent à roussir, élève l’âme vers le Grand Tout et la console de tous les tracas du quotidien et des misères de l’actualité.
En s’abaissant à chercher parmi la végétation qui croît au pied des arbres, on a parfois la joie de trouver une perle issue de cet univers au parfum d’humus, à savoir un cèpe.
A cette époque de l'année, ce sont parmi les champignons, ceux qui sont les plus appréciés. Quelle joie de découvrir un de ces spécimens, caché derrière une fougère ou au sein d’un buisson épineux. Son dôme velouté aux couleurs de cuir plus ou moins bruni recouvre un stipe ferme et ventru qu’il est excitant de caresser tout en l’extrayant délicatement de la terre. Humer les effluves qu’il dégage fait naître un flot d’émotions et de promesses de festins à venir.
Revenant d’une telle balade forestière, le panier bien rempli, on se sent apaisé, heureux d’avoir profité d’une journée hors du temps.
Il arrive hélas qu'on ramène aussi quelques souvenirs moins agréables. Une tique par exemple, parfois porteuse de la fameuse maladie de Lyme, ou encore une de ces mouches étranges qui tournent autour de vous et vous suivent opiniâtrement. On les appelle tantôt mouches plates, tantôt mouches crabes, ou bien encore hippobosques. Habituels parasites des chevaux, dont elles sucent avidement le sang, elles se rabattent parfois sur les humains. Les piquent elles je l'ignore, toujours est il qu'il est difficile de se débarrasser de ces insectes. Leur vol est lourd et malhabile mais elles résistent si fort à l’écrasement qu’il faut réussir à les coincer sous un objet dur pour en venir à bout en faisant craquer leur thorax caparaçonné.
Après le rêve, les triviales réalités de la vie reviennent vous assaillir...
Mais il faut bien faire contre mauvaise fortune bon cœur comme on dit…
L’automne réserve quelques douceurs dont il est plaisant de profiter.
Cette année, l’arrière saison est très ensoleillée, notamment dans le Sud Ouest du pays et les promenades dans les bois et les forêts sont particulièrement agréables. Il y règne une ambiance paisible incitant à la rêverie. C'est l'instant idéal pour le promeneur solitaire, tenté de s'abandonner à l'utopie rousseauiste…
Le soleil encore chaud à travers les feuillages qui commencent à roussir, élève l’âme vers le Grand Tout et la console de tous les tracas du quotidien et des misères de l’actualité.
En s’abaissant à chercher parmi la végétation qui croît au pied des arbres, on a parfois la joie de trouver une perle issue de cet univers au parfum d’humus, à savoir un cèpe.
A cette époque de l'année, ce sont parmi les champignons, ceux qui sont les plus appréciés. Quelle joie de découvrir un de ces spécimens, caché derrière une fougère ou au sein d’un buisson épineux. Son dôme velouté aux couleurs de cuir plus ou moins bruni recouvre un stipe ferme et ventru qu’il est excitant de caresser tout en l’extrayant délicatement de la terre. Humer les effluves qu’il dégage fait naître un flot d’émotions et de promesses de festins à venir.
Revenant d’une telle balade forestière, le panier bien rempli, on se sent apaisé, heureux d’avoir profité d’une journée hors du temps.
Il arrive hélas qu'on ramène aussi quelques souvenirs moins agréables. Une tique par exemple, parfois porteuse de la fameuse maladie de Lyme, ou encore une de ces mouches étranges qui tournent autour de vous et vous suivent opiniâtrement. On les appelle tantôt mouches plates, tantôt mouches crabes, ou bien encore hippobosques. Habituels parasites des chevaux, dont elles sucent avidement le sang, elles se rabattent parfois sur les humains. Les piquent elles je l'ignore, toujours est il qu'il est difficile de se débarrasser de ces insectes. Leur vol est lourd et malhabile mais elles résistent si fort à l’écrasement qu’il faut réussir à les coincer sous un objet dur pour en venir à bout en faisant craquer leur thorax caparaçonné.
Après le rêve, les triviales réalités de la vie reviennent vous assaillir...
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