Tandis qu'à l'Assemblée Nationale les élus s'échinent dans une pagaille indescriptible à creuser toujours plus profondément la tombe de notre beau pays, à coup d’impôts, de taxes et de lois absurdes, les citoyens écœurés détournent les yeux.
On nous répète que tout cela n'est pas grave. Il ne s’agit que d’un jeu à somme nulle nous dit-on, puisque l'avalanche de propositions, d'amendements de sous-amendements n'a aucune chance de former au bout du compte un budget susceptible de pouvoir être voté.
La seule finalité de cette éprouvante mascarade est de prolonger la survie d'un gouvernement sans tête et surtout de procurer un sursis à la chambre basse du Parlement.
Basse, elle n'a jamais mieux mérité ce qualificatif. Ces gens, comme des larrons en foire, prennent plaisir à multiplier les vils petits calculs démagogiques et les ententes éphémères de circonstance pour retarder l'échéance électorale qui semble les effrayer. Certains appellent encore ça une démocratie
Pendant ce temps, le monde continue de tourner. D'autres sont à l'œuvre avec un peu plus de courage, de pragmatisme d'intelligence et de détermination. Dans le microcosme franchouillard on les présente le plus souvent comme des incapables, des fous, ou pire encore, comme des suppôts du fascisme.
Peu importe. Les imbéciles aboient, la caravane passe...
En Amérique, Trump avance au bulldozer. Il est sur tous les fronts, remue ciel et terre, tant chez lui qu'à l'étranger. Moins d'un an après son élection, l'Amérique n'a jamais autant rayonné, au grand dam des grincheux qui espèrent depuis si longtemps son déclin. Ces derniers se réjouissent de l'élection à la mairie de New York d'un turlupin qui s'affiche comme anti-Trump, musulman et socialiste ! C'est peut-être un désaveu pour le Président mais c'est surtout un échec pour le parti Démocrate en voie d'implosion, miné par des courants radicaux mortifères. C'est surtout fâcheux pour la Grosse Pomme qui en l'occurrence ressemble plutôt à une poire ! Car le plus navrant dans l'histoire est qu'autant de gens continuent de croire au Père Noël. Selon le nouvel édile, tout ou presque sera désormais gratuit à New York, grâce aux taxes prises sur les riches ! La rengaine est tellement éculée qu'on aurait pu la croire rangée définitivement au musée des horreurs. Nullement, en fait. Les raconteurs de fariboles auront toujours de l'emprise sur les gogos, surtout s'ils sont amnésiques. New York, frappée en plein cœur par l'islamisme et sinistrée par le progressisme de gauche des années 70-80, devrait en savoir quelque chose mais la connaissance du passé manque manifestement à beaucoup de ses habitants. La route de la perdition s'ouvre sur de belles promesses et de bonnes intentions mais elle est pavée de douloureuses désillusions. Les mêmes causes produisant en général les mêmes effets, les résultats ne se feront pas attendre…
En Italie, Georgia Meloni continue son petit bonhomme de chemin. Celle qu'on présentait comme une pasionaria mussolinienne, est devenue, sans peine il est vrai, la personnalité la plus charismatique des dirigeants européens. Elle a procuré la stabilité à son pays et le réforme en douceur mais en profondeur. Elle a réussi l'impossible union des droites et discrédité le socialisme. Pourvu que ça dure...
En Argentine, après une élection surprise et un début de mandat en fanfare et à la tronçonneuse, Javier Milei, qu’on qualifiait de fou dangereux, vient d'engranger un nouveau succès électoral qui conforte sa politique audacieuse. En quelques mois, il est parvenu à assainir spectaculairement la situation financière de son pays. Les Argentins souffrent évidemment de ce retour brutal à la réalité, car on ne sort pas de la faillite sans peine. Mais en lui réaffirmant leur confiance, ils montrent qu’ils ont compris qu’il fallait en finir avec la scorie socialiste.
Au Japon, Sanae Takaichi, devenue tout récemment premier ministre, inscrit sans vergogne sa politique dans le sillage de Margaret Thatcher et ne fait pas mystère de sa sympathie pour celle menée par Donald Trump. Reste à voir ce dont elle est capable mais ses actions passées hardies et engagées sont de bon augure.
Sur ces quatre chefs d'État, on compte deux femmes. Jolie parité qui ne doit rien à la discrimination positive mais tout au talent. Peu de bien pensants saluent cette vraie petite révolution démocratique…

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