A Gérard Depardieu,
Les Socialistes sont des gens formidables !
Avec eux, tout s’éclaire, tout devient beau, tout devient désirable.
Avec eux, c'est l'avènement de la liberté, de l'égalité, de la
fraternité.
Du moins, c'est ce qu'ils prétendent avec suavité.
Mais il y a loin de la coupe aux lèvres...
S'ils ont le sens du bonheur, c'est du leur et rien d'autre
Et le cœur, s'ils l'ont sur la main, ce n’est pas le leur,
c’est le vôtre.
Ils peuvent vous faire les poches, et même la peau,
Ce sera toujours pour le bien de l’Humanité
Dans la lie de laquelle ils se vautrent avec avidité.
Ils confondent allègrement démocratie et démagogie
Et lorsqu'ils échouent à gagner par les
urnes
Les faveurs du Peuple enivré de leur dialectique séraphique,
Ils répandent les haines, les divisions, la lutte des classes
Et la dictature du prolétariat, pour lequel ils ont un mépris crasse.
Ils ont un sens de la probité unique en son genre.
Quoiqu’ils fassent, c’est toujours vertueux, par hypothèse.
Dès qu'ils sont majoritaires, ils s'arrogent tous les
droits.
Jusqu'à celui de se prévaloir de leurs propres turpitudes
Et d'ourdir leurs manigances au nom du Progrès.
La pauvreté et le malheur forment le terreau sur
lequel ils prospèrent
Mais plus que de biens il leur faut des pauvres
d'esprit
Et en matière de misère, celle de l'intellect n'a pas de prix.
Pour l'entretenir, ils ont inventé une mécanique infernale :
La machine à décerveler qu'ils nomment Education Nationale !
Ils répètent qu'il suffit d'appauvrir les riches pour
enrichir les pauvres
Mais s'ils parviennent sans peine à réduire le
nombre des premiers,
Jamais au grand jamais, la masse des pauvres ne diminua,
En quelque endroit du monde où ils
sévissent,
Et on ne voit s'enrichir personne, sauf leur
Nomenklatura.
Aujourd'hui l'un des leurs, un satrape en gants blancs,
Un héros de la cause, à la forme et au goût
d'igname,
Embourgeoisé dans le juteux exercice de la spoliation
étatisée,
Se croit autorisé à conchier et à traiter de
« minable »
Celui qui ose regimber devant l'inepte échafaud
fiscal.
Prolétaire et mauvais garçon, devenu sublime histrion
Celui-ci n'eut pas besoin du socialisme pour s'émanciper.
Il porte avec son talent et ses excès, une certaine
idée de la France
Mais il n'a plus besoin de cette mère ingrate et
revancharde
Sa vraie patrie, il l'emmène où il veut, à la
semelle de ses souliers.
Non, son génial cou de colosse décidément ne ploiera
pas
Sous la hache imbécile de ces barbouilleurs de lois.
Sa colère homérique devrait réveiller les foules
asservies
Et leur faire comprendre enfin la seule réalité qui soit :
Les Socialistes sont des gens fort minables...