Bien que
je sois né en Suisse, je ne songe pas à quitter la France pour
payer moins d'impôts. J'en paie beaucoup trop à mon goût, mais pas
encore assez pour m'engager dans une aventure à laquelle ma nature
casanière répugne. Et bien qu'étant attaché au confort matériel, je n'ai
pas d'attirance exacerbée pour l'argent, en tant que soi. Par pur
souci pragmatique, dans un pays qui
considère l'initiative privée comme un délit, j'ai choisi d'être fonctionnaire et m'en trouve assez
bien. Je donne le meilleur de moi-même directement à mon pays comme ils disent, et dans le même temps, je récupère en salaire une partie de ce que je paie en impôts... Pas trop mauvais calcul en somme !
Ce n'est donc pas vraiment par intérêt personnel que je m'insurge contre cette
impôt-mania, qui dévaste de ses pseudo bonnes intentions le débat
politique dans notre beau pays. Elle apaise certes la mauvaise
conscience des bourgeois (dont le secret espoir est d'y échapper
malgré tout), et elle ouvre pour ceux qui n'en paient pas,
l'illusion de jours plus heureux.
A mes yeux, elle s'avère surtout constamment néfaste aux intérêts de la nation, et c'est bien ça le plus triste.
A mes yeux, elle s'avère surtout constamment néfaste aux intérêts de la nation, et c'est bien ça le plus triste.
Pour
cette résolution qui n'a donc rien à voir avec le patriotisme, et
dans un contexte de « crise » dont les premiers
responsables sont les gouvernants, je ne demande aucune
gratification, et surtout pas la légion d'honneur que monsieur Tardi a refusée au motif « qu'on n'est pas forcément content d'être
reconnu par des gens qu'on n'estime pas... »
D'une
manière générale, au chapitre des bonnes intentions, je
m'efforcerai de raréfier mes critiques sur monsieur Hollande et son
club très select du « Peuple de gauche ». Force est de
reconnaître que nous sommes entrés pour de bon dans la grisaille
généralisée du socialisme, comme l'avait prédit Schumpeter.
Comme il l'avait annoncé, nous y sommes arrivés par le capitalisme et non par la révolution, c'est toujours ça de gagné. Ils appellent ça la social-démocratie (cumulant les inconvénients de l'un et les désagréments de l'autre), mais nous y sommes, et jusqu'au cou. Autant attendre la décrue, plutôt que se débattre.
Comme il l'avait annoncé, nous y sommes arrivés par le capitalisme et non par la révolution, c'est toujours ça de gagné. Ils appellent ça la social-démocratie (cumulant les inconvénients de l'un et les désagréments de l'autre), mais nous y sommes, et jusqu'au cou. Autant attendre la décrue, plutôt que se débattre.
Mais
faute de voir de sitôt cette idéologie perdre du terrain, je ne
pourrai m'empêcher de jubiler in petto, à chaque fois que
notre président « démocratiquement élu » fera le
contraire de ce qu'il avait promis. Je ne pourrai m'empêcher
d'éprouver un plaisir délicieusement pervers à le voir manger son chapeau face aux foules
crédules qu'il avait embobinées avec son boniment creux de camelot.
Aujourd'hui même, il assure les malheureux salariés de Petroplus de
son soutien amical, en excluant toute implication
directe de l'Etat, foin des déclarations enthousiastes d'hier. On se
souvient de ses envolées grotesques, il y a quelques mois :
"Où est l'État, où est le
gouvernement, où est le président de la République ?" On se le demande en effet plus que jamais !
Ce n'est
qu'un début...
Dans le
même ordre d'idées, je ne peux m'empêcher de me délecter en
voyant le CAC 40, qui caracole contre toute attente depuis l'élection
de monsieur « Normal » (+15,6% depuis le 7 Mai 2012 !), alors qu'il avait juré
solennellement que son principal ennemi était la finance. Je ne peux
m'empêcher d'éprouver une subtile satisfaction au paradoxe faisant
de l'industrie du luxe, le dernier phare du rayonnement français. Et
de voir le président et sa troupe chaotique de bouffons grimaçants, obligés
bon gré mal gré d'accompagner le mouvement, tandis qu'ils assistent
impuissants à la montée inexorable de la pauvreté à laquelle ils
tendent de manière pathétique les bras.
A quelque chose malheur est bon. La fuite des riches va abaisser le seuil de ladite pauvreté. Du coup, mécaniquement, bon nombre de ceux qui stagnaient en dessous vont se retrouver nantis du jour au lendemain, sans effort...
Pareillement, on pouvait se lamenter de voir les belles convictions et vibrantes intentions s'effilocher après l'élection de Nicolas Sarkozy. Après celle de François Hollande on risque d'avoir quelques bonnes surprises...
A quelque chose malheur est bon. La fuite des riches va abaisser le seuil de ladite pauvreté. Du coup, mécaniquement, bon nombre de ceux qui stagnaient en dessous vont se retrouver nantis du jour au lendemain, sans effort...
Pareillement, on pouvait se lamenter de voir les belles convictions et vibrantes intentions s'effilocher après l'élection de Nicolas Sarkozy. Après celle de François Hollande on risque d'avoir quelques bonnes surprises...
A part
ça, je vais tant bien que mal continuer à faire vivre ce modeste
blog, en remerciant les visiteurs qui ont la bonté d'y prêter
quelque attention, et en leur adressant comme il est de coutume, tous
mes vœux les plus sincères.
5 commentaires:
Si nous perdons nos chercheurs (que les US sont trop contents de récupérer) parce que l'Etat français ne leur donne pas les moyens de travailler, si nos créateurs, artistes etc...s'en vont aussi, et si nos jeunes continuent à s'expatrier, si tous ceux qui sont capables d'innover partent, où va la France...?...A part droit dans le mur...
Cher Pierre Henri
que 2013 vous tienne en joie et en verve pour que nous nous consolions des misères de ce temps en savourant vos subtiles, toniques, sages et poétiques chroniques
Une bonne année 2013, sans les médias qui vous mentent
De la part de Jean Yves LE GALLOU, Jean RASPAIL, Robert MENARD, Paul Marie COUTEAUX, Roger HOLEINDRE, Guillaume de THIEULLOY Bernard LUGAN, Pascal GAUCHON, Pierre DESCAVES, Michel MARMIN, Jean Michel DUBERNARD, Renaud CAMUS, Yvan BLOT, Christian MARQUANT, et bien d’autres esprits libres.
Madame, Monsieur,
Par ce courriel, nous avons l'honneur de vous faire part de l’active préparation d’un média libre et INDEPENDANT.
"Notre Antenne", car tel est son nom, sera LA GRANDE TV hors système. Diffusée via Internet, son accès se généralisera à mesure que les nouveaux téléviseurs seront progressivement connectés, tout comme les téléphones portables.
Ce média libre émettant en continu, sera celui des patriotes et des français désireux de retrouver leurs racines, de donner un avenir à notre civilisation européenne et de disposer d'une télévision non soumise au politiquement correct, et à la pensée unique.
Notre équipe se fera un plaisir de vous envoyer des informations détaillées.
Nous recherchons actuellement des partenaires et soutiens pour ce projet et nous souhaiterions pouvoir en discuter avec vous.
Acceptez-vous de recevoir le dossier de “Notre Antenne”? Cela afin que je puisse dans la foulée vous contacter dans le but d'étudier une collaboration commune.
Très cordialement.
Yann Pinault,
assistant de Philippe MILLIAU, coordinateur du projet.
Tel : 06 61 02 99 23
BONNE ANNEE A VOUS LIBERTY LOVER
Bonne année à vous P.Henri et continuez vos roborative s chroniques. Elles nous manqueraient, autrement!
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