Dans le Minnesota, on ne plaisante pas avec les vérités premières, du style : "Le travail à la mine c'est pas pour les femmes."
C'est avec ce genre de truisme lourd comme du plomb que la gent masculine fit longtemps subir toutes sortes de vexations, d'humiliations et de vulgarités aux collègues du sexe opposé, dans les chantiers d'extraction du minerai de fer d'Amérique du nord, et probablement hélas ailleurs.
Jusqu'au jour où vint se mettre en travers de l'ordre établi, une femme à la fois belle et courageuse, bien décidée à tenir tête à ce déferlement irrationnel de bêtise et de machisme.
Charlize Theron incarne magistralement cette héroïne d'un drame rendu silencieux par la lâcheté et la peur, face à ceux qui détiennent le pouvoir et qui en abusent outrageusement.
La réalisatrice Niki Caro ne lésine pas sur la noirceur du tableau, mais elle ne fait pas de prosélytisme féministe et surtout ne s'en tient pas au désespoir morbide d'un film comme Magdalene sisters. Au contraire, elle nous montre des êtres qui ont une âme, formant hélas une humanité dévoyée, mais encore capable de se régénerer. A part quelques brutes incurables, chaque protagoniste porte un espoir qui ne demande qu'à s'exprimer et comme dans tout bon film américain la morale finit par triompher.
Le film est assez long (126 min) mais l'attention ne faiblit pas, l'émotion non plus. La mise en scène est sobre, certaines scènes sont très fortes, et les acteurs donnent le meilleur d'eux-mêmes. Seule Sissi Spacek paraît un peu en retrait.
INDEX-CINEMA
C'est avec ce genre de truisme lourd comme du plomb que la gent masculine fit longtemps subir toutes sortes de vexations, d'humiliations et de vulgarités aux collègues du sexe opposé, dans les chantiers d'extraction du minerai de fer d'Amérique du nord, et probablement hélas ailleurs.
Jusqu'au jour où vint se mettre en travers de l'ordre établi, une femme à la fois belle et courageuse, bien décidée à tenir tête à ce déferlement irrationnel de bêtise et de machisme.
Charlize Theron incarne magistralement cette héroïne d'un drame rendu silencieux par la lâcheté et la peur, face à ceux qui détiennent le pouvoir et qui en abusent outrageusement.
La réalisatrice Niki Caro ne lésine pas sur la noirceur du tableau, mais elle ne fait pas de prosélytisme féministe et surtout ne s'en tient pas au désespoir morbide d'un film comme Magdalene sisters. Au contraire, elle nous montre des êtres qui ont une âme, formant hélas une humanité dévoyée, mais encore capable de se régénerer. A part quelques brutes incurables, chaque protagoniste porte un espoir qui ne demande qu'à s'exprimer et comme dans tout bon film américain la morale finit par triompher.
Le film est assez long (126 min) mais l'attention ne faiblit pas, l'émotion non plus. La mise en scène est sobre, certaines scènes sont très fortes, et les acteurs donnent le meilleur d'eux-mêmes. Seule Sissi Spacek paraît un peu en retrait.
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