Le long des grandes avenues
Les marronniers pleurent des fleurs
Tandis que des oiseaux piailleurs
S'ébrouent en tous sens dans les nues.
Les pétales jonchant les rues
Indiffèrent ces persifleurs
Alors qu'ils vibrent dans nos cœurs
Tel l'écho de vies disparues.
C'est un air de fatalité
Qu'a cette averse de pluie blanche
Où plane la mortalité
Mais pour le thyrse sur sa branche,
Qu'y a-t-il de plus important :
Être, ou fondre dans l'air du temps ?
4 commentaires:
délicieux sonnet rempli de délicatesse et de légèreté, digne des précédents et auquel s'ajoute
un brin de la douce mélancolie du sage philosophe et un effluve discret de Mallarmé
Avec un peu de retard, merci pour votre compliment qui me touche vraiment.
c'est encore de toi çà ? RAMONE
Oui évidemment, pourquoi ? c'est mauvais ?
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