Le
changement, c'est pour un autre jour...
Où
va-t-on, personne n'en sait plus vraiment rien. Mais peu importe car
pour l'heure, une sorte de molle indifférence s'est emparée de
l'opinion. Rien ne va plus pourtant. Chaque jour amène son lot de
mauvaises nouvelles, notamment sur l'emploi.
Face à la déferlante qui se profile à l'horizon, le ministre du « redressement productif » a perdu de sa superbe. C'est à peine si on entend ses admonestations dans le brouillard qui plombe le climat politique. Quant au premier ministre il anone péniblement un discours de politique intérieure bourré de poncifs, de truismes et de bonnes intentions. Le gargarisme à base de mots tente de pallier l'extinction de l'inspiration. Exemple tiré de l'actualité de ce jour : ils veulent « refonder l'école ». Vaste programme pour Vincent Peillon, (auteur faut-il le rappeler, d'un opuscule ineffable prétendant que « la révolution française n'est pas terminée »).
Face à la déferlante qui se profile à l'horizon, le ministre du « redressement productif » a perdu de sa superbe. C'est à peine si on entend ses admonestations dans le brouillard qui plombe le climat politique. Quant au premier ministre il anone péniblement un discours de politique intérieure bourré de poncifs, de truismes et de bonnes intentions. Le gargarisme à base de mots tente de pallier l'extinction de l'inspiration. Exemple tiré de l'actualité de ce jour : ils veulent « refonder l'école ». Vaste programme pour Vincent Peillon, (auteur faut-il le rappeler, d'un opuscule ineffable prétendant que « la révolution française n'est pas terminée »).
Refonder,
la belle affaire... Avec une pointe inattendue de bon sens, le
ministre s'interroge quand même sur la nature de l'ambition :
"l'expression est forte, elle peut même paraître excessive".
Un peu, mon neveu...
A
ce jour, hormis les savantes tergiversations sur les hausses d'impôts
et les taxes destinées « aux plus aisés »,
l'imagination des dirigeants est au plus bas.
A
titre personnel, si je n'appréciais guère la politique erratique de
Nicolas Sarkozy, je déteste bien davantage celle de
François Hollande, bourrée de béates certitudes, et imprégnée d'une
morale à la fois arrogante et lâche (dure pour les autres, tendre
pour soi).
Pendant
que madame Merkel caracole dans les sondages, le président de la
république et ses ministres, à peine entrés en fonction,
s'effondrent. Parti de soixante, il y a deux mois, c'est tout juste si le nouveau chef de l'état parvient à rassembler
plus de 50% d'opinions favorables !
Bien qu'il bénéficie encore d'une certaine
indulgence en provenance du « peuple de gauche »,
même les plus ardents défenseurs de l'Etat-Providence ne semblent plus
beaucoup croire aux théories qui le sous-tendent. Beaucoup ont dores et déjà
pris conscience que les ressorts de la relance étaient morts. Que le
moteur de la croissance s'étouffe à force d'avoir trop tiré sur le
starter étatique (tout en gardant le pied crispé sur le frein...)
Reste
qu'on peine encore à accepter le retour au pragmatisme et au
réalisme. Les récentes avancées scientifiques à propos du
mystérieux boson de Higgs devraient pourtant aider à cette
conversion. En physique des particules comme ailleurs, la théorie
n'a de valeur que lorsqu'elle peut être vérifiée expérimentalement,
et qu'on est prêt à en revoir les fondements si quelque chose ne se
passe pas comme prévu. « Une expérience qui réussit dans
l'air ne réussit pas toujours dans le vide » écrivait avec
sagesse David Hume. Plus généralement, « est vrai ce
qui réussit », affirmait de son côté William James....
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