Le ciel est habité par de grands oiseaux noirs
Qui voltigent en rond dans un pesant silence
Et leur noria lugubre est comme une évidence
Où planent les relents de mornes désespoirs.
Aucune âme qui vive en ces grands entonnoirs
Tournoyant sans raison, sans but, sans existence,
Et sur ce long ennui, sur cette déshérence
La pluie verse sans fin ses navrants arrosoirs.
Au bord de l'horizon, une lueur s'élève
Mais sa clarté fait luire un spectacle sans sève
Sur lequel l'air atone étale un voile blanc.
Rien ne peut s'émouvoir dans cette molle ouate
Et tandis que le temps s'allonge en moelle mate
Je me sens triste et seul, privé de tout élan.
Qui voltigent en rond dans un pesant silence
Et leur noria lugubre est comme une évidence
Où planent les relents de mornes désespoirs.
Aucune âme qui vive en ces grands entonnoirs
Tournoyant sans raison, sans but, sans existence,
Et sur ce long ennui, sur cette déshérence
La pluie verse sans fin ses navrants arrosoirs.
Au bord de l'horizon, une lueur s'élève
Mais sa clarté fait luire un spectacle sans sève
Sur lequel l'air atone étale un voile blanc.
Rien ne peut s'émouvoir dans cette molle ouate
Et tandis que le temps s'allonge en moelle mate
Je me sens triste et seul, privé de tout élan.
5 commentaires:
Superbe sonnet+++
mais que de mélancolie et de désespérance!!
le vol des étourneaux donne le vertige
mais que nous reviennent le printemps et votre sourire.....
Merci de votre sollicitude. L'hiver saison honnie (par moi en tout cas), doit être pour quelque chose dans ce spleen, mais hélas, pas seulement sans doute...
Et bé, qui a écrit çà mon pierrot ? RAMONE
Cher Ramone , devine ...
et bé.............. c'est tout simplementsuperbe, mais je suis là si tu es down ! RAMONE
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