On voit d’un côté les jours du passé
Vaste étendue floue de mélancolie
De l’autre, le temps soudain fracassé
Lorsque s’éteint une présence amie
On regrette d’avoir trop peu pensé
A elle avant de la voir endormie
Car nul ne saurait être remplacé
Et dans l’incommensurable silence
Qui vient envahir cette triste absence
Surgit l’angoisse du vide et du noir
Pourtant, même de la pire amertume
Naît une grâce, et quand tout se consume
S’élève envers et contre tout, l’Espoir
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