31 juillet 2025

A un ami parti

 


Lorsqu’on parvient au faîte de la vie
On voit d’un côté les jours du passé
Vaste étendue floue de mélancolie
De l’autre, le temps soudain fracassé

Lorsque s’éteint une présence amie On regrette d’avoir trop peu pensé
A elle avant de la voir endormie
Car nul ne saurait être remplacé

Et dans l’incommensurable silence Qui vient envahir cette triste absence
Surgit l’angoisse du vide et du noir

Pourtant, même de la pire amertume Naît une grâce, et quand tout se consume
S’élève envers et contre tout, l’Espoir


Aucun commentaire: