Ce matin, on apprenait que M. Le Drian, ci-devant ministre des Affaires Étrangères du gouvernement d’Emmanuel Macron, quittait le Parti Socialiste. Avec sa mine contrite de dépressif incurable, il vient en effet d’annoncer sur la chaîne d’information télévisées CNews, qu’il se retirait du PS, “avec beaucoup d'émotion après 44 ans”, ajoutant que c’était avec “beaucoup de fierté mais aussi avec déception.”
La belle affaire que voilà !
Il est permis de penser qu’il lui a fallu beaucoup de temps pour s’apercevoir que cet engagement ne menait à rien de bon. On pourrait même, en étant un peu plus méchant, souligner qu’il pourrait surtout avoir honte d’être resté accroché avec une telle opiniâtreté à cette idéologie insane qui s’en va en piteux lambeaux.
Le bonhomme a dû avaler beaucoup de couleuvres, dans le sillage des démagogues de tout poil qui lui permirent de faire une carrière quasi muette mais dorée d’apparatchik zélé. Il se fit le complice de bien des mensonges et de bien des hypocrisies pour faire accroire au bon peuple que le socialisme était un idéal en devenir.
Mais n’allez pas croire qu’il soit touché par le remords d’avoir trempé dans tant de manigances, et contribué à propager tant de tromperies. Ne vous imaginez pas que ses yeux se soient enfin dessillés à force d’avoir été témoin de tant de turpitudes sous les lambris dorés des palais de la République.
Il n’en est rien. M. Le Drian garde à ce qu’il paraît ses chimères de jeunesse et son aveuglement de notable rassis. Simplement il prend acte du fait que les actuels satrapes du parti, ou plutôt de ce qu’il en reste, ne le considèrent plus comme étant des leurs.
Sa décision fait en effet suite à la récente déclaration du “coordinateur national du Parti socialiste”, Rachid Temal, affirmant “qu'il n’y a pas de Socialiste au gouvernement.”
Si M. Le Drian n’est plus socialiste, on ne sait pas trop ce qu’il est, car pour l’heure, il refuse de rejoindre “La République en marche” qui porta M. Macron au pouvoir et qui soutient son action. Il se borne simplement à se réclamer de la “Majorité Présidentielle”. Bel acte de bravoure et surtout signe d’un opportunisme à toute épreuve…
Une fois n'est pas coutume, remercions tout de même au passage M. Hollande pour avoir œuvré avec tant d’efficacité, même si ce fut involontaire, au sabordage de sa propre formation politique.
Un sondage réalisé immédiatement après le débat opposant les 4 candidats au poste de premier secrétaire du PS, révélait que 60% des personnes interrogées n’en avaient trouvé aucun convaincant, et que 77% avaient une très mauvaise opinion du Parti Socialiste.
Si les derniers rats quittent le navire en perdition, que restera-t-il donc à la fin des fins ? Sans doute rien hormis de mauvais souvenirs...
La belle affaire que voilà !
Il est permis de penser qu’il lui a fallu beaucoup de temps pour s’apercevoir que cet engagement ne menait à rien de bon. On pourrait même, en étant un peu plus méchant, souligner qu’il pourrait surtout avoir honte d’être resté accroché avec une telle opiniâtreté à cette idéologie insane qui s’en va en piteux lambeaux.
Le bonhomme a dû avaler beaucoup de couleuvres, dans le sillage des démagogues de tout poil qui lui permirent de faire une carrière quasi muette mais dorée d’apparatchik zélé. Il se fit le complice de bien des mensonges et de bien des hypocrisies pour faire accroire au bon peuple que le socialisme était un idéal en devenir.
Mais n’allez pas croire qu’il soit touché par le remords d’avoir trempé dans tant de manigances, et contribué à propager tant de tromperies. Ne vous imaginez pas que ses yeux se soient enfin dessillés à force d’avoir été témoin de tant de turpitudes sous les lambris dorés des palais de la République.
Il n’en est rien. M. Le Drian garde à ce qu’il paraît ses chimères de jeunesse et son aveuglement de notable rassis. Simplement il prend acte du fait que les actuels satrapes du parti, ou plutôt de ce qu’il en reste, ne le considèrent plus comme étant des leurs.
Sa décision fait en effet suite à la récente déclaration du “coordinateur national du Parti socialiste”, Rachid Temal, affirmant “qu'il n’y a pas de Socialiste au gouvernement.”
Si M. Le Drian n’est plus socialiste, on ne sait pas trop ce qu’il est, car pour l’heure, il refuse de rejoindre “La République en marche” qui porta M. Macron au pouvoir et qui soutient son action. Il se borne simplement à se réclamer de la “Majorité Présidentielle”. Bel acte de bravoure et surtout signe d’un opportunisme à toute épreuve…
Une fois n'est pas coutume, remercions tout de même au passage M. Hollande pour avoir œuvré avec tant d’efficacité, même si ce fut involontaire, au sabordage de sa propre formation politique.
Un sondage réalisé immédiatement après le débat opposant les 4 candidats au poste de premier secrétaire du PS, révélait que 60% des personnes interrogées n’en avaient trouvé aucun convaincant, et que 77% avaient une très mauvaise opinion du Parti Socialiste.
Si les derniers rats quittent le navire en perdition, que restera-t-il donc à la fin des fins ? Sans doute rien hormis de mauvais souvenirs...
2 commentaires:
Je crois que votre billet est pertinent. En vivant depuis quelques décennies dans la région de Lorient je crois pouvoir dire que Mr Le Drian est un formidable opportuniste dont la veste n'a ni d'endroit ni envers.
Effectivement, je pense que monsieur Le Driant n'a pas d'état d'âme pourvu que sa veste soit du bon coté
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