M. Lula, président de la république brésilienne, est la coqueluche de tout le gratin peuplant le cénacle béni de la bien-pensance. Et tandis qu’on accuse son prédécesseur M. Bolsonaro de tous les méfaits de la terre, on pardonne bien volontiers les turpitudes, délits de corruption et autres petites incartades dont s’est rendu coupable l’actuel tenant du titre.
Accroché au pouvoir comme une sangsue, après avoir été sorti avec perte et fracas par la porte, il est parvenu à revenir par la fenêtre, ouverte par des juges complaisants.
Ce qui lui permet de pérorer urbi et orbi et de distribuer les leçons de vertu.
Il y a quelques jours, il s'est fait applaudir au pied de la Tour Eiffel, lors du concert "Power Our Planet", organisé le 22 juin dernier à l’initiative de l'ONG Global Citizen. Devant un parterre de gogos, bobos, et autres écolos nourris au lait du capitalisme occidental, il s’est livré à une violente diatribe contre les pays incarnant ce modèle, dont la France, en les accusant d’avoir “pollué la planète ces 200 dernières années” à cause de leur révolution industrielle. Sans la moindre once de gêne, il les met aujourd’hui en demeure de “payer la dette historique qu’ils doivent à la planète Terre”. Et les idiots incriminés, futurs payeurs quelque peu écervelés, de "faire du bruit" enthousiaste pour la star du moment !
Le lendemain, après avoir salué gracieusement son ami Mélenchon, chantre de l’idéologie socialiste la plus matérialiste et salissante, il assiste au pompeux “sommet pour un nouveau pacte financier”, et face à M. Macron, éberlué, il fait preuve de la même violence pour rejeter l’accord MERCOSUR de libre échange international, au motif qu’il est impossible pour son pays de se conformer aux nouvelles clauses obligeant à respecter les normes drastiques en matière de protection de l’environnement imposées par l’Europe.
Si l’on peut comprendre son exaspération face aux réglementations ubuesques du vieux monde, le bougre ne manque pas de culot.
Lui que certains encensent comme un apôtre de l’écologie prouve en la circonstance qu'il se moque de cette dernière comme de l’an quarante ! Pas question donc pour lui de renoncer aux engrais, pesticides et autres produits phytosanitaires destinés à doper la production.
Et d'ailleurs, n’a-t-il pas hésité il y a quelques mois à faire couler le vieux porte-avions Foch, bourré de déchets toxiques, en plein milieu de l’Atlantique ?
Et qu’a donc fait M. Lula, président de 2002 à 2010 pour défendre la planète ? Rien, comme l’attestent entre autres la joyeuse valse des taux de déforestation en Amazonie durant ses deux mandats successifs, culminant même à plus de 27000 kilomètres carrés par an entre 2002 et 2004…
Peu importe au fond puisque pour un homme réputé “de gauche”, tous les péchés sont, par principe et pour la bonne cause, absous…
Accroché au pouvoir comme une sangsue, après avoir été sorti avec perte et fracas par la porte, il est parvenu à revenir par la fenêtre, ouverte par des juges complaisants.
Ce qui lui permet de pérorer urbi et orbi et de distribuer les leçons de vertu.
Il y a quelques jours, il s'est fait applaudir au pied de la Tour Eiffel, lors du concert "Power Our Planet", organisé le 22 juin dernier à l’initiative de l'ONG Global Citizen. Devant un parterre de gogos, bobos, et autres écolos nourris au lait du capitalisme occidental, il s’est livré à une violente diatribe contre les pays incarnant ce modèle, dont la France, en les accusant d’avoir “pollué la planète ces 200 dernières années” à cause de leur révolution industrielle. Sans la moindre once de gêne, il les met aujourd’hui en demeure de “payer la dette historique qu’ils doivent à la planète Terre”. Et les idiots incriminés, futurs payeurs quelque peu écervelés, de "faire du bruit" enthousiaste pour la star du moment !
Le lendemain, après avoir salué gracieusement son ami Mélenchon, chantre de l’idéologie socialiste la plus matérialiste et salissante, il assiste au pompeux “sommet pour un nouveau pacte financier”, et face à M. Macron, éberlué, il fait preuve de la même violence pour rejeter l’accord MERCOSUR de libre échange international, au motif qu’il est impossible pour son pays de se conformer aux nouvelles clauses obligeant à respecter les normes drastiques en matière de protection de l’environnement imposées par l’Europe.
Si l’on peut comprendre son exaspération face aux réglementations ubuesques du vieux monde, le bougre ne manque pas de culot.
Lui que certains encensent comme un apôtre de l’écologie prouve en la circonstance qu'il se moque de cette dernière comme de l’an quarante ! Pas question donc pour lui de renoncer aux engrais, pesticides et autres produits phytosanitaires destinés à doper la production.
Et d'ailleurs, n’a-t-il pas hésité il y a quelques mois à faire couler le vieux porte-avions Foch, bourré de déchets toxiques, en plein milieu de l’Atlantique ?
Et qu’a donc fait M. Lula, président de 2002 à 2010 pour défendre la planète ? Rien, comme l’attestent entre autres la joyeuse valse des taux de déforestation en Amazonie durant ses deux mandats successifs, culminant même à plus de 27000 kilomètres carrés par an entre 2002 et 2004…
Peu importe au fond puisque pour un homme réputé “de gauche”, tous les péchés sont, par principe et pour la bonne cause, absous…
2 commentaires:
Bolsonaro vient d'être condamné à 8 ans d'inégibilité... Une décision que vous ne manquerez pas de qualifier de "politique"... alors que vous auriez applaudi des deux mains si elle avait concerné Lula (dont je me moque, soit dit en passant), qui n'est pas revenu "par la fenêtre" mais par le jugement des urnes, le seul qui compte dans la Démocratie que vous chérissez tant (enfin, je crois)...
"Décision politique", je ne vous le fais pas dire. Bolsonaro a été condamné à 8 ans d'inéligibilité pour avoir répandu de fausses informations. Si ce n'est pas politique, qu'est-ce donc ? Plus subjectif, tu meurs... Les politiques sont tous de fieffés menteurs comme chacun sait (et même pas toujours pour la bonne cause). Aucun ne devrait donc être éligible !
Cela dit, si le jugement est sévère, l'accusation n'a aucun rapport avec celle, autrement plus grave, de corruption qui a envoyé Lula et prison, et vérolé tout le gratin socialiste de l'époque jusqu'à sa dauphine Dilma Roussef (cela ne m'a pas fait applaudir des deux mains, croyez-moi). Pire que tout, ces gens ont laissé leur pays en plein délabrement économique et même social (sans parler de l'écologie dont il n'ont que faire, sauf en paroles). Lula a pu se représenter et il a été élu. Grand bien lui fasse. Et bonne chance aux Brésiliens ! La France déchante un peu quant à elle...
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