Depuis bien longtemps, j’ai pris l’habitude de me ressourcer dans l'affusion musicale inépuisable et indiciblement apaisante des variations Goldberg de Johann Sebastian Bach.
Pour échapper à l’horreur de l’actualité, au vertige de la barbarie et du non sens qui tel un trou noir nous aspire de plus en plus, je reviens donc à mon alpha, qui sera sans nul doute également l’oméga de mon destin, si tant est que je puisse pleinement en profiter jusqu’aux confins de mon existence terrestre.
La publication toute récente d’une nouvelle version de ce chef-d'œuvre par le pianiste danois Vikingur Olafsson donne l’occasion de plonger à nouveau dans cet absolu de bien et de beauté.
On retrouve sous les doigts de cet artiste, la grâce unique faite de légèreté, de fantaisie et d’inventivité qui ne sacrifie rien à la fidélité, mais qui la transcende et l’illumine. Il y a une puissance à la fois grave et joyeuse qui vous transporte quasi instantanément. Tout en faisant indéfectiblement partie d’un ensemble, chaque variation s’individualise à merveille comme un monde à part entière, empli d’une troublante évidence. Certaines sont époustouflantes de virtuosité (variation 1 et 5 enlevées avec tant de gourmandise qu'on les entend à peine passer, et 20, superbe), d’autres de profondeur (3, 13, 15, 21, 25, ainsi que le crescendo dramatique des dernières variations, et bien sûr l’énigmatique et envoûtante aria qui commence et qui termine le parcours). La prise de son est idéale, très précise, d'une pureté quasi cristalline, avec juste ce qu’il faut de réverbération et de rondeur.
Il y a tant d'interprétations à ce jour qu’il est bien difficile de savoir ce qu’apporte un énième regard, et pourtant…
Cette nouvelle exploration constitue assurément un trop bref moment d’extase et de plénitude…
Pour échapper à l’horreur de l’actualité, au vertige de la barbarie et du non sens qui tel un trou noir nous aspire de plus en plus, je reviens donc à mon alpha, qui sera sans nul doute également l’oméga de mon destin, si tant est que je puisse pleinement en profiter jusqu’aux confins de mon existence terrestre.
La publication toute récente d’une nouvelle version de ce chef-d'œuvre par le pianiste danois Vikingur Olafsson donne l’occasion de plonger à nouveau dans cet absolu de bien et de beauté.
On retrouve sous les doigts de cet artiste, la grâce unique faite de légèreté, de fantaisie et d’inventivité qui ne sacrifie rien à la fidélité, mais qui la transcende et l’illumine. Il y a une puissance à la fois grave et joyeuse qui vous transporte quasi instantanément. Tout en faisant indéfectiblement partie d’un ensemble, chaque variation s’individualise à merveille comme un monde à part entière, empli d’une troublante évidence. Certaines sont époustouflantes de virtuosité (variation 1 et 5 enlevées avec tant de gourmandise qu'on les entend à peine passer, et 20, superbe), d’autres de profondeur (3, 13, 15, 21, 25, ainsi que le crescendo dramatique des dernières variations, et bien sûr l’énigmatique et envoûtante aria qui commence et qui termine le parcours). La prise de son est idéale, très précise, d'une pureté quasi cristalline, avec juste ce qu’il faut de réverbération et de rondeur.
Il y a tant d'interprétations à ce jour qu’il est bien difficile de savoir ce qu’apporte un énième regard, et pourtant…
Cette nouvelle exploration constitue assurément un trop bref moment d’extase et de plénitude…
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