Le porte-à-faux intellectuel qui fragilise tôt ou tard toute pensée dite “de gauche”, se manifeste de manière particulièrement palpable par les temps qui courent.
Faute de pouvoir poursuivre le raisonnement jusqu’au bout de sa logique destructrice, comme au temps du communisme, le décalage entre l’idéologie et la réalité contraint les soi-disant progressistes à réviser sans cesse leurs positions.
Ils se livrent à des contorsions de langage confinant parfois carrément au comique, pour masquer leurs reculades ou bien dissimuler les restes peu avouables du catéchisme auxquels ils se raccrochent encore. Mais parfois, sous leurs pieds la faille s’élargit tellement qu’elle les conduit au grand écart dont ils ne se sortent qu’au prix de mensonges éhontés.
En matière économique, les atermoiements et renoncements du Président de la République sont risibles. Autant ses charges contre la Finance Internationale et sa vindicte à l’encontre des Riches sonnaient faux comme du toc, sauf pour des gogos décérébrés par une haine primaire du capitalisme, autant son prétendu virage social-démocrate ne peut convaincre que les sots ou les amateurs de couleuvres (il semble au vu des sondages, qu’ils soient finalement assez peu nombreux...).
Dire tout et son contraire, voilà certes un travers assez partagé au sein de la classe politique, mais dans le genre palinodique, il faut bien reconnaître que les Socialistes ont porté la technique à un paroxysme.
A propos de la fumeuse “théorie du genre”, qui agite les esprits, et de sa déclinaison bouffonne sous la forme des “ABCD de l’égalité”, combien de sottises, de contrevérités et de propos de mauvaise foi peut-on entendre de la bouche des satrapes qui tiennent les ficelles du pouvoir !
Puisque leurs intentions sont facilement déchiffrables par tout un chacun, et pour imbéciles qu’elles puissent paraître, ils pourraient au moins avoir le courage de les défendre. Au lieu de ça on a droit de leur part à un festival de faux semblants assez indignes.
Pour preuve, Manuel Valls, ci-devant ministre de l’intérieur, a sombré dans l’idiotie pure, en assimilant la “manif pour tous” du dimanche 2 février, avant même qu’elle ne se déroule, aux “forces sombres de la division”, allant jusqu’à accuser ses participants “de faire régner un climat comparable à celui des années 30” et à promettre "une très grande sévérité" de la part des forces de police.
Mais la championne grinçante de cet art de la dissimulation et de l’amalgame, est la ministre “des droits des femmes”, Najat Belkacem. Affichant un sourire carnassier, elle fusille systématiquement d’un regard noir, assassin, toute personne osant s’élever contre les dogmes sur lesquels elle veille, comme une louve, sur ses petits. On a pu la voir lors d’une récente émission télévisée, à propos de l’infâme bouillon idéologique égalitaire concocté dans le grand chaudron de l’Education Nationale, ne pas hésiter à nier l’évidence. A la manière d’une mécanique sinistre et sans âme, elle n’eut de cesse de reprocher à ses contradicteurs, tantôt de propager des rumeurs, tantôt de se poser en adversaires du louable dessein tendant à instaurer l’égalité hommes-femmes.
Son registre est limité mais parfaitement maîtrisé. Quelque soit la force de l’argument qu’on lui oppose, telle une apparatchik disciplinée, jamais elle ne dévie d’une ligne dialectique aussi simple que fallacieuse, au risque de faire injure à son intelligence, qu’elle a pourtant vive. Enfermer son esprit dans un tel carcan, si jeune, c’est atroce et si vain...
Ces gens espèrent-ils par ces stratagèmes médiocres, pouvoir encore longtemps mystifier l’opinion publique ? Hélas, même si les cotes de popularité s’effondrent, si le rideau mité du Socialisme se déchire de part en part, si les illusions se dissipent, on sait trop que la crédulité se nourrit des mensonges et de la duplicité… Jusqu’à quand ?
Faute de pouvoir poursuivre le raisonnement jusqu’au bout de sa logique destructrice, comme au temps du communisme, le décalage entre l’idéologie et la réalité contraint les soi-disant progressistes à réviser sans cesse leurs positions.
Ils se livrent à des contorsions de langage confinant parfois carrément au comique, pour masquer leurs reculades ou bien dissimuler les restes peu avouables du catéchisme auxquels ils se raccrochent encore. Mais parfois, sous leurs pieds la faille s’élargit tellement qu’elle les conduit au grand écart dont ils ne se sortent qu’au prix de mensonges éhontés.
En matière économique, les atermoiements et renoncements du Président de la République sont risibles. Autant ses charges contre la Finance Internationale et sa vindicte à l’encontre des Riches sonnaient faux comme du toc, sauf pour des gogos décérébrés par une haine primaire du capitalisme, autant son prétendu virage social-démocrate ne peut convaincre que les sots ou les amateurs de couleuvres (il semble au vu des sondages, qu’ils soient finalement assez peu nombreux...).
Dire tout et son contraire, voilà certes un travers assez partagé au sein de la classe politique, mais dans le genre palinodique, il faut bien reconnaître que les Socialistes ont porté la technique à un paroxysme.
A propos de la fumeuse “théorie du genre”, qui agite les esprits, et de sa déclinaison bouffonne sous la forme des “ABCD de l’égalité”, combien de sottises, de contrevérités et de propos de mauvaise foi peut-on entendre de la bouche des satrapes qui tiennent les ficelles du pouvoir !
Puisque leurs intentions sont facilement déchiffrables par tout un chacun, et pour imbéciles qu’elles puissent paraître, ils pourraient au moins avoir le courage de les défendre. Au lieu de ça on a droit de leur part à un festival de faux semblants assez indignes.
Pour preuve, Manuel Valls, ci-devant ministre de l’intérieur, a sombré dans l’idiotie pure, en assimilant la “manif pour tous” du dimanche 2 février, avant même qu’elle ne se déroule, aux “forces sombres de la division”, allant jusqu’à accuser ses participants “de faire régner un climat comparable à celui des années 30” et à promettre "une très grande sévérité" de la part des forces de police.
Mais la championne grinçante de cet art de la dissimulation et de l’amalgame, est la ministre “des droits des femmes”, Najat Belkacem. Affichant un sourire carnassier, elle fusille systématiquement d’un regard noir, assassin, toute personne osant s’élever contre les dogmes sur lesquels elle veille, comme une louve, sur ses petits. On a pu la voir lors d’une récente émission télévisée, à propos de l’infâme bouillon idéologique égalitaire concocté dans le grand chaudron de l’Education Nationale, ne pas hésiter à nier l’évidence. A la manière d’une mécanique sinistre et sans âme, elle n’eut de cesse de reprocher à ses contradicteurs, tantôt de propager des rumeurs, tantôt de se poser en adversaires du louable dessein tendant à instaurer l’égalité hommes-femmes.
Son registre est limité mais parfaitement maîtrisé. Quelque soit la force de l’argument qu’on lui oppose, telle une apparatchik disciplinée, jamais elle ne dévie d’une ligne dialectique aussi simple que fallacieuse, au risque de faire injure à son intelligence, qu’elle a pourtant vive. Enfermer son esprit dans un tel carcan, si jeune, c’est atroce et si vain...
Ces gens espèrent-ils par ces stratagèmes médiocres, pouvoir encore longtemps mystifier l’opinion publique ? Hélas, même si les cotes de popularité s’effondrent, si le rideau mité du Socialisme se déchire de part en part, si les illusions se dissipent, on sait trop que la crédulité se nourrit des mensonges et de la duplicité… Jusqu’à quand ?
2 commentaires:
jusqu'à pas longtemps, car des sujets " sensibles" intégration, euthanasie, fragments de loi sur la famille echec des pactes de toutes farine,vont refaire descendre les cocus dans les rues.
certes le but du pouvoir est de radicaliser les adversaires (et il y parvient brillamment )et faire monter le FN est le seul rempart contre la sottise le mensonge, et la duplicité.
Mais tout finit par se payer un jour et au bout du compte c'est le pays tout entier qui souffrira quand sous le poids de l'exaspération,de la défiance et du mépris, une part de nos compatriotes se tournera vers les extrêmes en espérant qu'ils ne se tapent pas dessus avant
Je partage entièrement votre avis.
Bravo!
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