Au moment où Donald Trump s’apprête à entrer à la Maison Blanche les gloussements des cocottes “indignées” redoublent d’intensité.
Si le personnage ne laisse manifestement pas indifférent, et si comme il en fait lui-même l'aveu, il adore la polémique, la question se pose tout de même de savoir pourquoi on assiste à un tel déferlement d’opinions à sens unique, lors de l’élection de chaque nouveau président américain.
Ce consensus témoigne tantôt d’une ferveur béate, confinant à la niaiserie comme l’Obamania de 2008, mais le plus souvent, il s’agit d’un incoercible torrent d’invectives et de mépris déversé sur la tête de turc désignée.
Pourquoi donc tant de haine au sujet d’un homme qui vient pourtant d’être élu dans un des systèmes les plus démocratiques du monde ?
Grégarisme, lâcheté, crédulité, mauvaise foi et ignorance participent à ce concert de réprobations dont l’unisson est proprement assourdissant.
Grégarisme, lâcheté, crédulité, mauvaise foi et ignorance participent à ce concert de réprobations dont l’unisson est proprement assourdissant.
Avec le bal des faux-culs du Show biz on a atteint des sommets de ridicule. Pour sûr, ils ne sont pas nombreux ceux qui osent à ce jour s’afficher en présence du nouveau président. Et encore moins à accepter de participer à la fête de son investiture. Après nombre de déclarations imbéciles précédant son élection, on dut encore se farcir la morale à la petite semaine de Meryl Streep, s’érigeant en dame patronnesse devant un parterre embourgeoisé, réuni à l’occasion de je ne sais quelle ronflante distribution de trophées .
Exceptions notables à cette résistance de salon, Clint Eastwood, John Voigt, ou Nicole Kidman qui demandent de donner sa chance au nouveau président…
S’agissant des intellectuels, ils ne sont pas en reste, et après beaucoup d’autres, il fallut par exemple supporter les sentencieuses appréciations d’Alain Finkielkraut et d’Alexandre Adler, qualifiant le nouveau président d’imbécile inculte, et prévoyant doctement son échec, allant même jusqu’à envisager son impeachment avant la fin de son mandat (émission Zemmour & Naulleau sur Paris Première mercredi 18/01)!
Dans la Presse écrite, on insiste surtout sur le fait que M. Trump est le président “le moins populaire depuis 40 ans” (Figaro), moins même que George W. Bush surenchérit l’Express, ce qui n’est pas peu dire !
Suite à une récente interview qu’il donna aux magazines The Times et Bild, le futur “homme le plus puissant du monde” est qualifié d’anti-européen et de germanophobe.
Or que dit-il ? Que l’Europe est devenue l’instrument au service de l’Allemagne, et qu’elle ne tient en réalité plus que grâce à sa tutelle. Humiliant pour la France qu’il ne cite même pas… Mais M. Hollande a beau agiter sa carcasse grassouillette et se fâcher vigoureusement, si le constat est cru, il n'en est pas moins tristement vrai.
D’Angela Merkel, il dit à la fois qu’il la considère comme une grande dirigeante, et qu’elle a fait une erreur catastrophique avec sa politique d’ouverture subite au flux migratoire venu d’on ne sait d’où et d’on ne sait qui. Quoi de si choquant puisqu’elle même a reconnu explicitement que geste fut imprudent ?
Il juge que l’OTAN est devenue obsolète. Sacrilège ! Du coup tous ceux qui ne cessaient de dénigrer cet organisme à la botte des Américains, s’insurgent, alors qu’il demande simplement aux Européens de prendre davantage leur destin en main...
Du Brexit, il affirme qu’il sera profitable au Royaume Uni, ce qui est probablement exact. On peut comprendre en creux que ce sera bénéfique pour les échanges entre les USA et la Grande Bretagne, et préjudiciable à l’Europe, mais cela relève de l’évidence...
A ceux qui l’accusent de protectionnisme, il dit enfin qu’il n’est pas un adversaire du libre échange mais qu’il préfère qu’il se fasse de manière équitable… Rien de très choquant dans tout cela en définitive, mais quel tohu bohu !
Paradoxe étonnant, Donald Trump en dépit de la répulsion qu’il inspire, est le premier président dont on peut déjà tirer un bilan avant son entrée en fonction ! Et plutôt positif !
Passons sur les réactions internationales qui entourent son arrivée, notamment celles plutôt accommodantes de la Russie, et d’Israël, et celle plus mitigée de la Chine qui commence à comprendre qu’il lui faudra se confronter à un négociateur coriace.
Penchons nous plutôt sur les signes avant coureurs objectifs déjà encourageants de son action à venir !
Il n’est que de voir pour se convaincre d’un effet Trump, la courbe du Dow jones dont la récente ascension coïncide précisément avec l’élection présidentielle.
Quelle surprise également, de voir les entreprises qui semblent déjà obtempérer de bonne grâce à sa politique volontariste en matière de relocalisation : Plusieurs multinationales, épinglées publiquement par le président élu, ont décidé de ramener une partie de leur production sur le territoire des États-Unis (Figaro). Après Ford qui annonce son intention de rapatrier une usine qui devait initialement s’installer au Mexique, ce sont General Motors, Fiat Chrysler, Walmart, et l’opérateur téléphonique Sprint qui vont procéder à des mesures identiques. Du coup, on mesure déjà un effet Trump sur la fameuse courbe du chômage qu’Hollande n’est pas parvenu quant à lui à “inverser” en 5 ans, en dépit de ses promesses mirobolantes !
Même le FMI s’y met, en annonçant déjà une croissance américaine plus forte sous Trump (La Croix).
Pendant ce temps Barack Obama fait ses derniers ronds de jambe. Il "soigne sa sortie" comme titre BFM TV. Discours emphatiques, ponctués de petites larmes comme il sait si bien les sortir sur commande pour émouvoir les bobos confits dans la dévotion, et les communautés crédules qu’il a si bien bernées. “Yes we did” se félicite-t-il, sans préciser quoi...
Un seul chiffre donne la mesure de l'effet Obama : le quasi doublement de la dette américaine, qui est passée de 10.000 milliards de dollars à 19.000 sous sa présidence...
Exceptions notables à cette résistance de salon, Clint Eastwood, John Voigt, ou Nicole Kidman qui demandent de donner sa chance au nouveau président…
S’agissant des intellectuels, ils ne sont pas en reste, et après beaucoup d’autres, il fallut par exemple supporter les sentencieuses appréciations d’Alain Finkielkraut et d’Alexandre Adler, qualifiant le nouveau président d’imbécile inculte, et prévoyant doctement son échec, allant même jusqu’à envisager son impeachment avant la fin de son mandat (émission Zemmour & Naulleau sur Paris Première mercredi 18/01)!
Dans la Presse écrite, on insiste surtout sur le fait que M. Trump est le président “le moins populaire depuis 40 ans” (Figaro), moins même que George W. Bush surenchérit l’Express, ce qui n’est pas peu dire !
Suite à une récente interview qu’il donna aux magazines The Times et Bild, le futur “homme le plus puissant du monde” est qualifié d’anti-européen et de germanophobe.
Or que dit-il ? Que l’Europe est devenue l’instrument au service de l’Allemagne, et qu’elle ne tient en réalité plus que grâce à sa tutelle. Humiliant pour la France qu’il ne cite même pas… Mais M. Hollande a beau agiter sa carcasse grassouillette et se fâcher vigoureusement, si le constat est cru, il n'en est pas moins tristement vrai.
D’Angela Merkel, il dit à la fois qu’il la considère comme une grande dirigeante, et qu’elle a fait une erreur catastrophique avec sa politique d’ouverture subite au flux migratoire venu d’on ne sait d’où et d’on ne sait qui. Quoi de si choquant puisqu’elle même a reconnu explicitement que geste fut imprudent ?
Il juge que l’OTAN est devenue obsolète. Sacrilège ! Du coup tous ceux qui ne cessaient de dénigrer cet organisme à la botte des Américains, s’insurgent, alors qu’il demande simplement aux Européens de prendre davantage leur destin en main...
Du Brexit, il affirme qu’il sera profitable au Royaume Uni, ce qui est probablement exact. On peut comprendre en creux que ce sera bénéfique pour les échanges entre les USA et la Grande Bretagne, et préjudiciable à l’Europe, mais cela relève de l’évidence...
A ceux qui l’accusent de protectionnisme, il dit enfin qu’il n’est pas un adversaire du libre échange mais qu’il préfère qu’il se fasse de manière équitable… Rien de très choquant dans tout cela en définitive, mais quel tohu bohu !
Paradoxe étonnant, Donald Trump en dépit de la répulsion qu’il inspire, est le premier président dont on peut déjà tirer un bilan avant son entrée en fonction ! Et plutôt positif !
Passons sur les réactions internationales qui entourent son arrivée, notamment celles plutôt accommodantes de la Russie, et d’Israël, et celle plus mitigée de la Chine qui commence à comprendre qu’il lui faudra se confronter à un négociateur coriace.
Penchons nous plutôt sur les signes avant coureurs objectifs déjà encourageants de son action à venir !
Il n’est que de voir pour se convaincre d’un effet Trump, la courbe du Dow jones dont la récente ascension coïncide précisément avec l’élection présidentielle.
Quelle surprise également, de voir les entreprises qui semblent déjà obtempérer de bonne grâce à sa politique volontariste en matière de relocalisation : Plusieurs multinationales, épinglées publiquement par le président élu, ont décidé de ramener une partie de leur production sur le territoire des États-Unis (Figaro). Après Ford qui annonce son intention de rapatrier une usine qui devait initialement s’installer au Mexique, ce sont General Motors, Fiat Chrysler, Walmart, et l’opérateur téléphonique Sprint qui vont procéder à des mesures identiques. Du coup, on mesure déjà un effet Trump sur la fameuse courbe du chômage qu’Hollande n’est pas parvenu quant à lui à “inverser” en 5 ans, en dépit de ses promesses mirobolantes !
Même le FMI s’y met, en annonçant déjà une croissance américaine plus forte sous Trump (La Croix).
Pendant ce temps Barack Obama fait ses derniers ronds de jambe. Il "soigne sa sortie" comme titre BFM TV. Discours emphatiques, ponctués de petites larmes comme il sait si bien les sortir sur commande pour émouvoir les bobos confits dans la dévotion, et les communautés crédules qu’il a si bien bernées. “Yes we did” se félicite-t-il, sans préciser quoi...
Un seul chiffre donne la mesure de l'effet Obama : le quasi doublement de la dette américaine, qui est passée de 10.000 milliards de dollars à 19.000 sous sa présidence...