A quelques jours de Pâques, le gigantesque incendie qui vient d’embraser la cathédrale Notre Dame de Paris s’imprime dans notre esprit avec une force symbolique tragique. Comment ne pas voir dans la flèche qui s’est écroulée en flammes, le destin tragique de l’église catholique tout entière, voire du Christianisme ?
C’est un fait, ce dernier est en voie de désaffection. Selon Jerôme Fourquet, et son constat accablant de l'état de la société française, “nous sommes arrivés à un stade terminal de la déchristianisation”. Moins de 6% des Français sont pratiquants contre plus de 35% dans les années soixante. Tous les symboles de la religion tombent les uns après les autres en obsolescence. La République y a contribué, grâce à la lénifiante perversité d’un François Hollande, en achevant de dénaturer la notion de mariage. Quant à la laïcité avec laquelle on nous bassine à longueur d’année, elle détruit peu à peu l’empreinte chrétienne dans notre société, tandis qu’elle n’est qu’un rempart illusoire face à l’islam conquérant. Dans le même temps, les affaires de pédophilie ressassées ad nauseam ne contribuent pas peu à éroder les derniers piliers sur lesquels tenait encore la foi chrétienne.
Le pape lui-même ne semble plus vraiment habité par une vocation messianique. Il passe son temps à fustiger le libéralisme qui ne lui a pourtant rien fait et montre beaucoup de légèreté voire de frivolité dans sa manière d’aborder les grands problèmes du monde contemporain. Notamment le drame de l’immigration qu’il traite avec une naïveté confondante. Face à l’islam il fait preuve de complaisance si ce n’est de lâcheté, réclamant mansuétude et compréhension pour les Musulmans même les plus arrogants, qu’il demande d’accueillir à bras ouverts, tout en recommandant aux Chrétiens vivant en terre islamique de faire profil bas et surtout de s’abstenir de tout prosélytisme. Résultat, le charisme papal est en voie d’extinction même si les bénis-oui-oui feignent de le trouver gentil…
Arrivé hier soir en catastrophe sur les lieux du drame, le président Macron s’exclame à propos de la cathédrale en feu: “C’est toute notre histoire et ce soir elle est en train de brûler…”
A prendre cette déclaration au pied de la lettre, on serait tenté d’y voir le constat fataliste de la fin de notre monde. Ce d’autant que l'événement semble réduire à néant ses efforts pour sortir le pays de la crise dans laquelle il est enlisé. Personne n’attendait vraiment de son allocution avortée, des mesures révolutionnaires ni même audacieuses. Mais la brutalité de ce drame réduit pour l’heure à néant toute velléité de réforme et risque de faire paraître bien vaines les préoccupations qui agitent le pays depuis déjà quelques mois.
La première question qui se pose est de savoir comment une telle catastrophe a pu survenir. Accident ou crime on reste songeur sur les négligences que cela sous-tend probablement. A une époque où l’on insiste tant sur le principe de précaution et sur la prévention des risques, on ne peut qu’être choqué qu’un tel sinistre puisse arriver dans un tel lieu.
Puisqu’il faut garder l’espoir devant tout revers du destin, gageons toutefois que cet événement soit l’occasion d’un sursaut salvateur pour notre société en mal de repères, et pour la cathédrale l’occasion d’une résurrection...
C’est un fait, ce dernier est en voie de désaffection. Selon Jerôme Fourquet, et son constat accablant de l'état de la société française, “nous sommes arrivés à un stade terminal de la déchristianisation”. Moins de 6% des Français sont pratiquants contre plus de 35% dans les années soixante. Tous les symboles de la religion tombent les uns après les autres en obsolescence. La République y a contribué, grâce à la lénifiante perversité d’un François Hollande, en achevant de dénaturer la notion de mariage. Quant à la laïcité avec laquelle on nous bassine à longueur d’année, elle détruit peu à peu l’empreinte chrétienne dans notre société, tandis qu’elle n’est qu’un rempart illusoire face à l’islam conquérant. Dans le même temps, les affaires de pédophilie ressassées ad nauseam ne contribuent pas peu à éroder les derniers piliers sur lesquels tenait encore la foi chrétienne.
Le pape lui-même ne semble plus vraiment habité par une vocation messianique. Il passe son temps à fustiger le libéralisme qui ne lui a pourtant rien fait et montre beaucoup de légèreté voire de frivolité dans sa manière d’aborder les grands problèmes du monde contemporain. Notamment le drame de l’immigration qu’il traite avec une naïveté confondante. Face à l’islam il fait preuve de complaisance si ce n’est de lâcheté, réclamant mansuétude et compréhension pour les Musulmans même les plus arrogants, qu’il demande d’accueillir à bras ouverts, tout en recommandant aux Chrétiens vivant en terre islamique de faire profil bas et surtout de s’abstenir de tout prosélytisme. Résultat, le charisme papal est en voie d’extinction même si les bénis-oui-oui feignent de le trouver gentil…
Arrivé hier soir en catastrophe sur les lieux du drame, le président Macron s’exclame à propos de la cathédrale en feu: “C’est toute notre histoire et ce soir elle est en train de brûler…”
A prendre cette déclaration au pied de la lettre, on serait tenté d’y voir le constat fataliste de la fin de notre monde. Ce d’autant que l'événement semble réduire à néant ses efforts pour sortir le pays de la crise dans laquelle il est enlisé. Personne n’attendait vraiment de son allocution avortée, des mesures révolutionnaires ni même audacieuses. Mais la brutalité de ce drame réduit pour l’heure à néant toute velléité de réforme et risque de faire paraître bien vaines les préoccupations qui agitent le pays depuis déjà quelques mois.
La première question qui se pose est de savoir comment une telle catastrophe a pu survenir. Accident ou crime on reste songeur sur les négligences que cela sous-tend probablement. A une époque où l’on insiste tant sur le principe de précaution et sur la prévention des risques, on ne peut qu’être choqué qu’un tel sinistre puisse arriver dans un tel lieu.
Puisqu’il faut garder l’espoir devant tout revers du destin, gageons toutefois que cet événement soit l’occasion d’un sursaut salvateur pour notre société en mal de repères, et pour la cathédrale l’occasion d’une résurrection...