M. Gourdel, aventurier des grands espaces montagneux, aurait pu périr en maintes circonstances, au cours de ses voyages. Il aurait pu faire les frais des suites d’une mauvaise chute. Il aurait pu s’égarer et mourir de froid, de soif ou bien de faim. Il aurait pu être victime de quelque animal dangereux, ou bien tout simplement d’un accident d’avion…
Mais voilà, il est mort assassiné de manière barbare par des êtres humains, qui comble de l'abomination, jouissent de faire de leurs crimes un hideux spectacle.
Pourtant, le réflexe qui pourrait conduire à qualifier ce type d’acte d’inhumain est tout à fait inapproprié. Seuls des humains peuvent faire subir à leurs semblables de telles atrocités que rien ne semble pouvoir justifier, et sûrement pas la raison, ni une quelconque foi en Dieu..
C’est précisément ce qui fait l’horreur de ce genre d’évènements, et qui jette un effroi quasi universel, même si une seule victime est à déplorer.
Et c’est dans de tels moments que l’on comprend en définitive, qu’il n’y a pas de pire calamité pour l’Homme que lui-même !
C’est à cette occasion qu’on peut mesurer la fragilité dérisoire du progrès dont nous nous glorifions un peu rapidement parfois. Le vernis de la culture, même patiné par des millénaires de soins attentifs, paraît bien mince face à la force sauvage du fanatisme… Rien n’est jamais acquis et le désastre menace à tout moment.
Aujourd’hui c’est au nom d’un islam conquérant et rétrograde qu’il s’exprime, mais il y a quelques décennies la folie communiste qui animait les Khmers Rouges s’inscrivait dans la même spirale insensée. Elle mena à l’élimination physique d’un tiers de la population du Cambodge ! Auparavant on connut les effroyables méfaits du National-Socialisme qui magnétisa tout un peuple réputé pourtant civilisé. Le Bolchévisme, le Trotskysme, le Maoïsme et tant de variations sur le thème de cette affreuse religion sans dieu qu’est le Socialisme, inscrivirent tour à tour leurs sanglants forfaits dans la tragique histoire de l’Humanité. Notre pays lui-même fut soumis il n’y a pas si longtemps, à la terreur révolutionnaire, qui au nom de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, installa au pouvoir une infâme clique de vandales coupeurs de têtes, dont par un paradoxe troublant, on fête encore aujourd’hui l’avènement !
Une chose est réellement fascinante dans ces mouvements épouvantables : la propagation épidémique d’une idéologie, qui contamine rapidement une bonne partie des foules et réduit au silence les autres. Comment des nations civilisées ont-elles pu se livrer aux monstrueux carnages collectifs du passé ? Comment des peuples entiers purent-ils se rendre complices de la folie destructrice de leurs dirigeants ? Comment nombre d’idéologies aussi meurtrières que stupides parviennent-elles encore à conserver une certaine crédibilité après tant de crimes commis en leur nom ?
Autant de questions sans réponse, tant il est difficile pour des êtres pétris de passions de faire l’analyse de leurs propres émotions, et tant est fort l’instinct grégaire qui nous rattache à une évidente bestialité…
Face aux odieuses dérives de l’islam, la réaction récente de Musulmans révoltés est une bonne nouvelle. Not In My Name clament un nombre croissant de personnes, rejetant sans ambiguïté l’idée que leur religion puisse servir d’alibi à des bandits sans foi ni loi pour commettre leurs forfaits.
Paradoxalement, certains beaux esprits y trouvent à redire, au motif qu’on n'a pas à se désolidariser des méfaits commis par les siens. Pire, ces idiots font semblant de croire “qu’on” exige des Musulmans qu’ils désapprouvent l’Islam ! Ils ne disent pas en l’occurrence qui est ce “on” maléfique, mais surtout, ils font insulte aux manifestants, en niant la spontanéité de leurs réactions. Au surplus, ils feignent de ne pas comprendre que ce qui est en jeu, ce n’est pas la condamnation de l’islam, mais de ce que certains en font.
Laissons là ces imbéciles, si heureux de leurs jeux de mots à deux balles… Ce sont les mêmes qui occultent les centaines de millions de morts du socialisme, pour prêcher l’éternel renouveau de cette idée si généreuse…
Les amalgames sont toujours dangereux. Les Musulmans ont donc raison de se désolidariser vigoureusement de ces bandits de grand chemin dont les motivations religieuses ne signifient rien et font honte à l’idée même de Dieu.
Aujourd’hui, une bonne partie du monde arabo-musulman, notamment l'Irak et la Syrie, est comme un terrain en friches. Avec une communauté internationale forte, et la bonne volonté d’un islam de progrès, on peut en refaire un beau jardin, où les êtres pourront vivre paisiblement et en toute liberté, quelque soit leur religion. C'est manifester beaucoup de mépris pour ces peuples que d'imaginer comme beaucoup de bien-pensants, qu'ils ne sont pas dignes de la démocratie et de la société ouverte. Ne faudrait-il pas plutôt cesser de les traiter avec condescendance, comme on le fit avec les nations étranglées autrefois derrière le rideau de fer du communisme, et affirmer nous-mêmes que nous croyons encore à des valeurs dont l’être humain en général, puisse s’enorgueillir ?
Peut-être alors, pourra-t-on dire alors que Hervé Gourdel, et les autres otages suppliciés avant lui, n’est pas mort pour rien !
Mais voilà, il est mort assassiné de manière barbare par des êtres humains, qui comble de l'abomination, jouissent de faire de leurs crimes un hideux spectacle.
Pourtant, le réflexe qui pourrait conduire à qualifier ce type d’acte d’inhumain est tout à fait inapproprié. Seuls des humains peuvent faire subir à leurs semblables de telles atrocités que rien ne semble pouvoir justifier, et sûrement pas la raison, ni une quelconque foi en Dieu..
C’est précisément ce qui fait l’horreur de ce genre d’évènements, et qui jette un effroi quasi universel, même si une seule victime est à déplorer.
Et c’est dans de tels moments que l’on comprend en définitive, qu’il n’y a pas de pire calamité pour l’Homme que lui-même !
C’est à cette occasion qu’on peut mesurer la fragilité dérisoire du progrès dont nous nous glorifions un peu rapidement parfois. Le vernis de la culture, même patiné par des millénaires de soins attentifs, paraît bien mince face à la force sauvage du fanatisme… Rien n’est jamais acquis et le désastre menace à tout moment.
Aujourd’hui c’est au nom d’un islam conquérant et rétrograde qu’il s’exprime, mais il y a quelques décennies la folie communiste qui animait les Khmers Rouges s’inscrivait dans la même spirale insensée. Elle mena à l’élimination physique d’un tiers de la population du Cambodge ! Auparavant on connut les effroyables méfaits du National-Socialisme qui magnétisa tout un peuple réputé pourtant civilisé. Le Bolchévisme, le Trotskysme, le Maoïsme et tant de variations sur le thème de cette affreuse religion sans dieu qu’est le Socialisme, inscrivirent tour à tour leurs sanglants forfaits dans la tragique histoire de l’Humanité. Notre pays lui-même fut soumis il n’y a pas si longtemps, à la terreur révolutionnaire, qui au nom de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, installa au pouvoir une infâme clique de vandales coupeurs de têtes, dont par un paradoxe troublant, on fête encore aujourd’hui l’avènement !
Une chose est réellement fascinante dans ces mouvements épouvantables : la propagation épidémique d’une idéologie, qui contamine rapidement une bonne partie des foules et réduit au silence les autres. Comment des nations civilisées ont-elles pu se livrer aux monstrueux carnages collectifs du passé ? Comment des peuples entiers purent-ils se rendre complices de la folie destructrice de leurs dirigeants ? Comment nombre d’idéologies aussi meurtrières que stupides parviennent-elles encore à conserver une certaine crédibilité après tant de crimes commis en leur nom ?
Autant de questions sans réponse, tant il est difficile pour des êtres pétris de passions de faire l’analyse de leurs propres émotions, et tant est fort l’instinct grégaire qui nous rattache à une évidente bestialité…
Face aux odieuses dérives de l’islam, la réaction récente de Musulmans révoltés est une bonne nouvelle. Not In My Name clament un nombre croissant de personnes, rejetant sans ambiguïté l’idée que leur religion puisse servir d’alibi à des bandits sans foi ni loi pour commettre leurs forfaits.
Paradoxalement, certains beaux esprits y trouvent à redire, au motif qu’on n'a pas à se désolidariser des méfaits commis par les siens. Pire, ces idiots font semblant de croire “qu’on” exige des Musulmans qu’ils désapprouvent l’Islam ! Ils ne disent pas en l’occurrence qui est ce “on” maléfique, mais surtout, ils font insulte aux manifestants, en niant la spontanéité de leurs réactions. Au surplus, ils feignent de ne pas comprendre que ce qui est en jeu, ce n’est pas la condamnation de l’islam, mais de ce que certains en font.
Laissons là ces imbéciles, si heureux de leurs jeux de mots à deux balles… Ce sont les mêmes qui occultent les centaines de millions de morts du socialisme, pour prêcher l’éternel renouveau de cette idée si généreuse…
Les amalgames sont toujours dangereux. Les Musulmans ont donc raison de se désolidariser vigoureusement de ces bandits de grand chemin dont les motivations religieuses ne signifient rien et font honte à l’idée même de Dieu.
Aujourd’hui, une bonne partie du monde arabo-musulman, notamment l'Irak et la Syrie, est comme un terrain en friches. Avec une communauté internationale forte, et la bonne volonté d’un islam de progrès, on peut en refaire un beau jardin, où les êtres pourront vivre paisiblement et en toute liberté, quelque soit leur religion. C'est manifester beaucoup de mépris pour ces peuples que d'imaginer comme beaucoup de bien-pensants, qu'ils ne sont pas dignes de la démocratie et de la société ouverte. Ne faudrait-il pas plutôt cesser de les traiter avec condescendance, comme on le fit avec les nations étranglées autrefois derrière le rideau de fer du communisme, et affirmer nous-mêmes que nous croyons encore à des valeurs dont l’être humain en général, puisse s’enorgueillir ?
Peut-être alors, pourra-t-on dire alors que Hervé Gourdel, et les autres otages suppliciés avant lui, n’est pas mort pour rien !
1 commentaire:
Chaque fois qu'une idéologie politique ou religieuse décide de faire le bien de l'humanité, de lui imposer la pensée du vrai , sa définition du bien et du juste, elle ouvre la possibilité, voire , au pire le devoir d'éliminer qui s'y oppose. Si science et connaissance font des progrès constants, ni élévation morale ni sagesse n'ont suivi le même chemin. Les progrès techniques servent sans discernement les uns et les autres et l'âme de l'homme recèle toujours toutes les sombres passions dont se nourrissent nos désastres
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