Étrange début d’année. Rien ne semble vouloir bien redémarrer vraiment, après l’agitation désordonnée qui marqua la fin 2018.
Gilets jaunes, gouvernement, chacun se cherche.
Le président de la république s’est montré sous un jour martial lors de la traditionnelle allocution consacrée aux vœux. Il a fait comme si la rébellion était maté, affichant une détermination sans faille. Il entend bien poursuivre ses réformes sans trop préciser la direction dans laquelle il veut les engager, même si pour beaucoup d’observateurs ou d’opposants c’est l’option libérale qui semble toujours privilégiée. Plutôt bizarre, car le chef de l’Etat affirme que “le capitalisme ultra-libéral et financier va vers sa fin..."
Est-il attristé par ce constat (très incertain au demeurant) ou bien prend-t-il ses désirs pour la réalité? Imagine-t-il qu’il a le destin du monde en mains ? Où donc a-t-il à vu l’œuvre ce fameux ultra-libéralisme en France ? Trouve-t-il donc qu'il n'y a pas encore assez de réglementations, de taxes, de bureaucratie dirigiste ?
Tout ça n’augure rien de bon d’autant que dans le même temps, une rafale de sondages confirme l’impopularité profonde dont il est frappé lui et ses ministres. Pire, d’après les mêmes sondages, quasi personne ne connaît ces derniers ce qui le laisse bien seul, exposé à la vindicte populaire...
Il est vrai que le mouvement des Gilets Jaunes paraît lui aussi mal en point. Bien malin qui sait précisément ce qu’ils veulent désormais. Les médias nous ont annoncé à grands renforts de publicité un "acte VIII", mais tout ça n’a plus aucun sens. Ils ne sont que quelques poignées ici ou là, de plus en plus violents à l’image de leurs slogans radicaux. Spectacle écoeurant dont on ne voit pas bien vers quelle issue il emmène le pays.
Les sondages nous disent que 75% des personnes interrogées souhaitent le rétablissement de l'ISF. Etrange pour des gens qui réclament moins d'impôts et de taxes...
Dans le but de préparer la grande concertation nationale voulue par Emmanuel Macron,
une consultation vient d'être organisée sur internet par le très superfétatoire Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE). Elle apprend que la première revendication et de loin, serait d’abroger la loi Taubira instituant le mariage pour tous !
On a vu également sur le web se croiser de manière assez comique deux gigantesques pétitions, l’une demandant l’arrêt des taxes sur les carburants promulguées parait-il pour protéger l’environnement, l’autre voulant au contraire poursuivre devant les tribunaux le gouvernement pour inaction en matière d’écologie !
Simultanément, le Think Tank socialoïde “Terra Nova” faisait la proposition insensée d’alourdir de 25% la fiscalité déjà écrasante pesant sur les successions et de revoir à la baisse les avantages dont bénéficient les titulaires d’un plan d’assurance vie.
Autant dire qu’on ne sait pas bien où on va…
A l’image du dernier roman de l’ineffable Michel Houellebecq, abondamment promu par toute la Presse, et subtilement intitulé du nom de l’hormone du bonheur, “Sérotonine”.
On y retrouve semble-t-il le nihilisme insipide dans lequel “l’écrivain français vivant le plus connu au monde” patauge depuis ses débuts, et dont il s’est fait une très juteuse marque de fabrique. Une chose est sûre, il a le flair pour être dans le courant des idées reçues et des poncifs charriés par l’actualité. Autant intellectuellement que physiquement, il accompagne merveilleusement cette décadence informe aux vagues accents d’insurrection qui ronge le pays.
Est-il plus inspiré lorsqu’il déclare que Donald Trump “est un des meilleurs présidents américains qu’il ait jamais vus” ? On peut en douter, car l’instant d’après il explique le fond de sa pensée (si l’on peut dire): ce serait grâce au locataire actuel de la Maison Blanche que les Etats-Unis ont cessé de «répandre» à l'étranger leurs valeurs comme la démocratie ou la liberté de la presse… En définitive, après avoir jeté en pâture aux nigauds de journalistes quelques sentences aussi provocatrices qu’ineptes, il rejoint le consensus, affirmant que «sur un plan personnel, (Trump) est bien sûr assez repoussant», notamment pour «s'être moqué des handicapés» lors d'un meeting électoral fin 2015…
Pendant ce temps, le président américain bataille ferme au Congrès contre des Démocrates revanchards, requinqués par les mid-terms, pour appliquer le programme sur lequel il a été élu, notamment la maîtrise de l’immigration par l’achèvement du fameux mur entre les USA et le Texas.
Le journal Le Monde, peu suspect de sympathie pour Trump révèle quant à lui que depuis son arrivée au pouvoir en 2016, plus de cinq millions d’emplois ont été créés.
On croit rêver…
Excellente année 2019 à tous les lecteurs réguliers ou de passage de ce blog !
Gilets jaunes, gouvernement, chacun se cherche.
Le président de la république s’est montré sous un jour martial lors de la traditionnelle allocution consacrée aux vœux. Il a fait comme si la rébellion était maté, affichant une détermination sans faille. Il entend bien poursuivre ses réformes sans trop préciser la direction dans laquelle il veut les engager, même si pour beaucoup d’observateurs ou d’opposants c’est l’option libérale qui semble toujours privilégiée. Plutôt bizarre, car le chef de l’Etat affirme que “le capitalisme ultra-libéral et financier va vers sa fin..."
Est-il attristé par ce constat (très incertain au demeurant) ou bien prend-t-il ses désirs pour la réalité? Imagine-t-il qu’il a le destin du monde en mains ? Où donc a-t-il à vu l’œuvre ce fameux ultra-libéralisme en France ? Trouve-t-il donc qu'il n'y a pas encore assez de réglementations, de taxes, de bureaucratie dirigiste ?
Tout ça n’augure rien de bon d’autant que dans le même temps, une rafale de sondages confirme l’impopularité profonde dont il est frappé lui et ses ministres. Pire, d’après les mêmes sondages, quasi personne ne connaît ces derniers ce qui le laisse bien seul, exposé à la vindicte populaire...
Il est vrai que le mouvement des Gilets Jaunes paraît lui aussi mal en point. Bien malin qui sait précisément ce qu’ils veulent désormais. Les médias nous ont annoncé à grands renforts de publicité un "acte VIII", mais tout ça n’a plus aucun sens. Ils ne sont que quelques poignées ici ou là, de plus en plus violents à l’image de leurs slogans radicaux. Spectacle écoeurant dont on ne voit pas bien vers quelle issue il emmène le pays.
Les sondages nous disent que 75% des personnes interrogées souhaitent le rétablissement de l'ISF. Etrange pour des gens qui réclament moins d'impôts et de taxes...
Dans le but de préparer la grande concertation nationale voulue par Emmanuel Macron,
une consultation vient d'être organisée sur internet par le très superfétatoire Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE). Elle apprend que la première revendication et de loin, serait d’abroger la loi Taubira instituant le mariage pour tous !
On a vu également sur le web se croiser de manière assez comique deux gigantesques pétitions, l’une demandant l’arrêt des taxes sur les carburants promulguées parait-il pour protéger l’environnement, l’autre voulant au contraire poursuivre devant les tribunaux le gouvernement pour inaction en matière d’écologie !
Simultanément, le Think Tank socialoïde “Terra Nova” faisait la proposition insensée d’alourdir de 25% la fiscalité déjà écrasante pesant sur les successions et de revoir à la baisse les avantages dont bénéficient les titulaires d’un plan d’assurance vie.
Autant dire qu’on ne sait pas bien où on va…
A l’image du dernier roman de l’ineffable Michel Houellebecq, abondamment promu par toute la Presse, et subtilement intitulé du nom de l’hormone du bonheur, “Sérotonine”.
On y retrouve semble-t-il le nihilisme insipide dans lequel “l’écrivain français vivant le plus connu au monde” patauge depuis ses débuts, et dont il s’est fait une très juteuse marque de fabrique. Une chose est sûre, il a le flair pour être dans le courant des idées reçues et des poncifs charriés par l’actualité. Autant intellectuellement que physiquement, il accompagne merveilleusement cette décadence informe aux vagues accents d’insurrection qui ronge le pays.
Est-il plus inspiré lorsqu’il déclare que Donald Trump “est un des meilleurs présidents américains qu’il ait jamais vus” ? On peut en douter, car l’instant d’après il explique le fond de sa pensée (si l’on peut dire): ce serait grâce au locataire actuel de la Maison Blanche que les Etats-Unis ont cessé de «répandre» à l'étranger leurs valeurs comme la démocratie ou la liberté de la presse… En définitive, après avoir jeté en pâture aux nigauds de journalistes quelques sentences aussi provocatrices qu’ineptes, il rejoint le consensus, affirmant que «sur un plan personnel, (Trump) est bien sûr assez repoussant», notamment pour «s'être moqué des handicapés» lors d'un meeting électoral fin 2015…
Pendant ce temps, le président américain bataille ferme au Congrès contre des Démocrates revanchards, requinqués par les mid-terms, pour appliquer le programme sur lequel il a été élu, notamment la maîtrise de l’immigration par l’achèvement du fameux mur entre les USA et le Texas.
Le journal Le Monde, peu suspect de sympathie pour Trump révèle quant à lui que depuis son arrivée au pouvoir en 2016, plus de cinq millions d’emplois ont été créés.
On croit rêver…
Excellente année 2019 à tous les lecteurs réguliers ou de passage de ce blog !