"Le Socialisme, ça ne marche pas". Certains se souviennent peut-être de cette phrase émanant de la bouche de l’ancien président de la république Valéry Giscard d’Estaing.
Dite sans doute au moment de l’élection de 1981, force est de reconnaître qu'elle n’a pas vraiment convaincu les Français de l’époque !
Il faut dire que le septennat qui s’achevait n’était guère enthousiasmant. Commencé sous le vibrant pavillon de la "société libérale avancée", il tourna vite en eau de boudin à force de vouloir "gouverner la France au centre".
Résultat on vit surtout se pérenniser le dirigisme étatique, et la prolifération des impôts, contrebalancés par quelques réformes sociales à teneur "progressiste".
Hormis la disparition de l'incroyable ministère de l'information, l'étatisme régnait, c'est un fait. Quand on songe qu’il fallut attendre 1978 pour voir enfin la libération du prix du pain ! S’agissant de la fiscalité, c'est peu dire qu'elle fut alourdie. Ce fut un festival tous azimuts, sur les revenus, sur le pétrole, et pour finir, sur la consommation, avec l’extension du domaine de la TVA…
En définitive cette politique s'accompagna d'une baisse de la croissance, tandis que les dépenses publiques s'accroissaient, et qu'apparaissaient les déficits et l'endettement publics. Le chômage quant à lui fut multiplié par 2, touchant près de 1.5 millions de personnes en 1981.
Il faut naturellement préciser que François Mitterrand, élu lui, carrément sur le thème des recettes socialistes, fit mieux encore, puisqu’il doubla à nouveau le nombre de demandeurs d'emplois en moins de 3 ans, tout en donnant libre cours aux dépenses, provoquant par là même une hausse exponentielle de la dette…
A peine 2 ans après l’élection de François Hollande l’échec de ce type de stratégie est à nouveau patent. Lui qui se vantait il y a quelques mois encore d’être un “président socialiste” collectionne les bides et les fiascos.
L’échec de sa politique est avant tout économique : ni inversion de la courbe du chômage, ni même stabilisation comme il tente encore de le faire croire (+ 5,7% en un an et 10.000 demandeurs d’emplois supplémentaires, rien que pour décembre !), ni réduction du déficit budgétaire, qui caracole largement au dessus des critères de Maastricht, à plus de 4%, ni réduction de l’endettement colossal du pays qui approche les 100% du PIB. Le tout, malgré un feu roulant de nouveaux impôts, taxes et prélèvements obligatoires !
Le "redressement productif", bien loin de ses mirobolants objectifs, en est réduit à sauver quelques emplois de la débâcle infernale des plans sociaux qui se succèdent depuis quelques mois. S'agissant de la croissance, il continue de l'appeler de ses voeux stériles, imaginant sans doute qu'elle puisse tomber du ciel comme la pluie (il est vrai que pour la venue de cette dernière, il semble avoir un certain talent...). Hélas la progression du PIB reste dans notre pays anémique, une des plus basses des grands pays d’Europe, et pour cause : tout est fait pour bloquer son redémarrage...
Or non seulement François Hollande ne peut plus invoquer la responsabilité de ses prédécesseurs, mais il n'a plus d'argument portant sur la crise internationale, la France se singularisant désormais par ses mauvais résultats ! Il en porte donc désormais seul tout le poids...
L’échec est également flagrant au plan sociétal : la promulgation forcenée d’une flopée de lois égalitaires à la noix, d’annonces contradictoires ou calamiteuses en matière de justice et de sécurité, ont aggravé la fameuse “fracture sociale” évoquée autrefois par Jacques Chirac. La délinquance flambe (17% d'augmentation en un an, rien que pour les cambriolages de résidences secondaires). On assiste parallèlement à une montée vertigineuse de l'intolérance, et de l'anti-sémitisme. La manifestation controversée du 22 janvier “Jour de colère” illustre la cristallisation spontanée des multiples mécontentements populaires que sa politique est en train de provoquer.
Confronté à cette montée des périls, le gouvernement essaie de masquer son impuissance par une surenchère de projets de lois insanes, et manifeste un autoritarisme déplacé, qui rogne de plus en plus la liberté d’expression.
Dans ce tourbillon désolant, l’éducation, livrée à la tutelle d’un doctrinaire de la révolution, qui se croit toujours en 1789, est en train de s'abîmer dans la médiocrité générale. La dégringolade de la France dans toutes les comparaisons internationales s'accélère, au point que le déclin semble de plus en plus irréversible. Puisqu'il n'est plus question d'enseignement, on s'écharpe à coups de succédanés idéologiques. Une phrase stupide d'une élue PS, aux relents formolés de marxisme-léninisme, affirmant que "les enfants n'appartiennent pas à leurs parents" déclenche une tempête médiatique, et on gonfle les parents et leur progéniture avec une ubuesque "théorie du genre" encore appelée "ABCD de l'égalité", prônant l'uniformisation générale des individus...
Echec en matière de politique internationale enfin, car il faut bien constater l’absence de stature du chef de l’Etat, qu’on traite au mieux avec indifférence, et au pire dont on se gausse d’un bout à l’autre de la planète.
Ses interventions militaires relèvent de l’aventure. On ne sait pas grand chose de ce qui se passe vraiment au Mali, tandis qu'en Centrafrique, les violences se déchainent sous les yeux des quelques malheureux soldats envoyés là bas, sans but précis et sans appui significatif de la communauté internationale.
A côté de ce bilan piteux, on a droit à toutes sortes d’échos peu ragoûtants concernant l’entourage de membres éminents du gouvernement, et se rapportant à des faits de favoritisme voire de sordide délinquance. Pour des gens qui se répandent en leçons de vertu, au nom de leur chère doctrine socialiste, ça fait un peu désordre ! Quant au Président lui-même, on ne peut pas vraiment dire qu’il donne par sa vie sentimentale, le contre exemple de son incurie politique, puisqu'il étale au grand jour frivolité, désinvolture et muflerie !
Pourtant, avec son air envers et contre tout jovial, il continue imperturbablement de palabrer. Il annonce, à la stupéfaction largement feinte de ses coreligionnaires, qu’il n’est désormais plus vraiment socialiste, mais social-démocrate, tout en reconnaissant avec un large sourire, que ses promesses n'étaient que du flan. A quand l’aveu d’échec de son orientation politique ? Ça donnerait tout son sens à la citation giscardienne prise dans son intégralité : “Le socialisme, ça ne marche pas, mais seuls les socialistes peuvent le prouver…”
Dite sans doute au moment de l’élection de 1981, force est de reconnaître qu'elle n’a pas vraiment convaincu les Français de l’époque !
Il faut dire que le septennat qui s’achevait n’était guère enthousiasmant. Commencé sous le vibrant pavillon de la "société libérale avancée", il tourna vite en eau de boudin à force de vouloir "gouverner la France au centre".
Résultat on vit surtout se pérenniser le dirigisme étatique, et la prolifération des impôts, contrebalancés par quelques réformes sociales à teneur "progressiste".
Hormis la disparition de l'incroyable ministère de l'information, l'étatisme régnait, c'est un fait. Quand on songe qu’il fallut attendre 1978 pour voir enfin la libération du prix du pain ! S’agissant de la fiscalité, c'est peu dire qu'elle fut alourdie. Ce fut un festival tous azimuts, sur les revenus, sur le pétrole, et pour finir, sur la consommation, avec l’extension du domaine de la TVA…
En définitive cette politique s'accompagna d'une baisse de la croissance, tandis que les dépenses publiques s'accroissaient, et qu'apparaissaient les déficits et l'endettement publics. Le chômage quant à lui fut multiplié par 2, touchant près de 1.5 millions de personnes en 1981.
Il faut naturellement préciser que François Mitterrand, élu lui, carrément sur le thème des recettes socialistes, fit mieux encore, puisqu’il doubla à nouveau le nombre de demandeurs d'emplois en moins de 3 ans, tout en donnant libre cours aux dépenses, provoquant par là même une hausse exponentielle de la dette…
A peine 2 ans après l’élection de François Hollande l’échec de ce type de stratégie est à nouveau patent. Lui qui se vantait il y a quelques mois encore d’être un “président socialiste” collectionne les bides et les fiascos.
L’échec de sa politique est avant tout économique : ni inversion de la courbe du chômage, ni même stabilisation comme il tente encore de le faire croire (+ 5,7% en un an et 10.000 demandeurs d’emplois supplémentaires, rien que pour décembre !), ni réduction du déficit budgétaire, qui caracole largement au dessus des critères de Maastricht, à plus de 4%, ni réduction de l’endettement colossal du pays qui approche les 100% du PIB. Le tout, malgré un feu roulant de nouveaux impôts, taxes et prélèvements obligatoires !
Le "redressement productif", bien loin de ses mirobolants objectifs, en est réduit à sauver quelques emplois de la débâcle infernale des plans sociaux qui se succèdent depuis quelques mois. S'agissant de la croissance, il continue de l'appeler de ses voeux stériles, imaginant sans doute qu'elle puisse tomber du ciel comme la pluie (il est vrai que pour la venue de cette dernière, il semble avoir un certain talent...). Hélas la progression du PIB reste dans notre pays anémique, une des plus basses des grands pays d’Europe, et pour cause : tout est fait pour bloquer son redémarrage...
Or non seulement François Hollande ne peut plus invoquer la responsabilité de ses prédécesseurs, mais il n'a plus d'argument portant sur la crise internationale, la France se singularisant désormais par ses mauvais résultats ! Il en porte donc désormais seul tout le poids...
L’échec est également flagrant au plan sociétal : la promulgation forcenée d’une flopée de lois égalitaires à la noix, d’annonces contradictoires ou calamiteuses en matière de justice et de sécurité, ont aggravé la fameuse “fracture sociale” évoquée autrefois par Jacques Chirac. La délinquance flambe (17% d'augmentation en un an, rien que pour les cambriolages de résidences secondaires). On assiste parallèlement à une montée vertigineuse de l'intolérance, et de l'anti-sémitisme. La manifestation controversée du 22 janvier “Jour de colère” illustre la cristallisation spontanée des multiples mécontentements populaires que sa politique est en train de provoquer.
Confronté à cette montée des périls, le gouvernement essaie de masquer son impuissance par une surenchère de projets de lois insanes, et manifeste un autoritarisme déplacé, qui rogne de plus en plus la liberté d’expression.
Dans ce tourbillon désolant, l’éducation, livrée à la tutelle d’un doctrinaire de la révolution, qui se croit toujours en 1789, est en train de s'abîmer dans la médiocrité générale. La dégringolade de la France dans toutes les comparaisons internationales s'accélère, au point que le déclin semble de plus en plus irréversible. Puisqu'il n'est plus question d'enseignement, on s'écharpe à coups de succédanés idéologiques. Une phrase stupide d'une élue PS, aux relents formolés de marxisme-léninisme, affirmant que "les enfants n'appartiennent pas à leurs parents" déclenche une tempête médiatique, et on gonfle les parents et leur progéniture avec une ubuesque "théorie du genre" encore appelée "ABCD de l'égalité", prônant l'uniformisation générale des individus...
Echec en matière de politique internationale enfin, car il faut bien constater l’absence de stature du chef de l’Etat, qu’on traite au mieux avec indifférence, et au pire dont on se gausse d’un bout à l’autre de la planète.
Ses interventions militaires relèvent de l’aventure. On ne sait pas grand chose de ce qui se passe vraiment au Mali, tandis qu'en Centrafrique, les violences se déchainent sous les yeux des quelques malheureux soldats envoyés là bas, sans but précis et sans appui significatif de la communauté internationale.
A côté de ce bilan piteux, on a droit à toutes sortes d’échos peu ragoûtants concernant l’entourage de membres éminents du gouvernement, et se rapportant à des faits de favoritisme voire de sordide délinquance. Pour des gens qui se répandent en leçons de vertu, au nom de leur chère doctrine socialiste, ça fait un peu désordre ! Quant au Président lui-même, on ne peut pas vraiment dire qu’il donne par sa vie sentimentale, le contre exemple de son incurie politique, puisqu'il étale au grand jour frivolité, désinvolture et muflerie !
Pourtant, avec son air envers et contre tout jovial, il continue imperturbablement de palabrer. Il annonce, à la stupéfaction largement feinte de ses coreligionnaires, qu’il n’est désormais plus vraiment socialiste, mais social-démocrate, tout en reconnaissant avec un large sourire, que ses promesses n'étaient que du flan. A quand l’aveu d’échec de son orientation politique ? Ça donnerait tout son sens à la citation giscardienne prise dans son intégralité : “Le socialisme, ça ne marche pas, mais seuls les socialistes peuvent le prouver…”