Le
long du rivage, animé par une brise
La
noble allée de palmiers me salue bien bas,
Tout
en ouvrant gentiment ses mille et un bras
Qui
me disent : Viens, c'est une terre exquise...
Au
loin, la montagne est dans une brume grise
On
voit poindre ici où là, sur ses contre-bas
Le
rouge des toits de tôle et les vacoas
Qui
déchirent en douceur cette heure indécise
S'agit-il
d'un rêve ou de la réalité ?
Ce
pays que j'aime est-il ma fatalité
Ou
bien l'incarnation d'un éden impossible ?
Ses
chaudes bleuités, ses parfums épicés,
Le
rappel sensuel de moments insensés
Sont les échos diffus d'un remords indicible...
2 commentaires:
mieux vaut ne pas avoir de remords indicbles
coucou, joli poème! cette ile est un eden pour les solitaires! et encore, en fermant parfois les yeux, car la réalité n'est pas toujours aussi jolie que sur les cartes postales ou dans des souvenirs de vacances . Sinon, je crois que l'annonce de poste est toujours diffusée ... bisous
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