05 février 2016

Cuba Libre, un jour peut-être...

Il fut chouette le “dîner d’Etat” organisé par notre vénérable président satrape auto-prétendu “normal” et son homologue cubain Raul Castro !
Sous les dorures du palais de l’Elysée on vit pour cette occasion festive, une belle brochette de happy few, s’y congratuler chaleureusement, et notamment tout ce que notre pays compte d’aficionados de l’immonde dictature communiste qui sévit sous les cocotiers de La Havane, depuis la fin des années cinquante.
Punaise, ça ne date pas d’hier !

On le sait, rien ou presque n’a changé depuis. Le peuple cubain n’a que le soleil pour se consoler du désastre sanglant dans lequel l’ont entraîné il y a plus d’un demi-siècle une bande de salopards prétentieux, bourrés de haine, et shootés à la lutte des classes.
Et c’est cette vieille carne de Raul, desséchée sur les vestiges idéologiques qui la tiennent encore debout, frère en massacres du non moins sinistre Fidel, que notre président élu démocratiquement a pris la liberté d’inviter à nos frais.
Et c’est pour honorer cette ordure indicible qu’une nuée de courtisans sans foi ni loi accoururent, ventre à terre. 
Et l’on vit ainsi parader fièrement sous les caméras, l’arrière garde la plus archaïque des légions enrôlées au nom de la doxa marxiste ! Ajoutons y quelques intellectuels confits dans un socialisme éthéré, quelques ministres dévoués dont une qui lorgne sur les Affaires Etrangères et se montre prête à n'importe quelle compromission pour donner corps à cette ambition, des artistes ignares ou cupides, en quête de débouchés commerciaux...

Et tandis que le peuple français qui souffre de l’inexorable paupérisation dans laquelle le plongent les mesures ineptes de celui qu’il a élu lors d’un moment d’égarement, tandis que les Agriculteurs se meurent dans l’indifférence polie des technocrates qui les asphyxient à petit feu tout en prétendant les protéger, tandis que le pays se déchire au gré des lois insanes cherchant à imposer une mixité sociale chimérique, et une laïcité confinant à l’absurde, tandis que tout s’écroule au ralenti, nos heureux élus se gobergent aux frais de la princesse.
Et Le chef d’un état en ruine se permet même des largesses, effaçant une partie de l’ardoise que ces tyrans ont laissé chez nous...
Le pire bien sûr est qu’autour, personne ne broncha, à part quelques rares exceptions et des exilés écoeurés.
L’indignation est manifestement en stand-by lorsque le scandale crève les yeux, mais qu’il ne s’agit que de dénoncer une des innombrables tares de la gauchisation des esprits...

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