De fait, en cette période charnière entre l’ancienne et la nouvelle année, on ne parla quasi que de l’épidémie. Et ce fut un feu d’artifice de polémiques, de contradictions et d’incohérences, comme on n’en avait pas vu depuis longtemps (ce d’autant que les vrais festivals pyrotechniques furent interdits…)
On peut avoir quelque indulgence pour les Pouvoirs Publics chahutés une nouvelle fois par les fantaisies darwiniennes du virus, mais comment ne pas être exaspéré par le déluge de réglementations derrière lesquelles ils ont continué d’affirmer leurs certitudes illusoires ?
Face au “raz de marée” OMICRON, le Président de la République a manifestement choisi de laisser filer les choses, au grand dam de nombreux experts rigoristes, dont probablement son ministre de la santé. Dans cette marmite sous pression, on ne peut que louer sa décision pragmatique d’avoir renoncé aux restrictions trop sévères, notamment à un couvre-feu qui aurait tué les réveillons, et d’avoir assoupli les durées d’isolement des cas contacts.
Mais alors, pourquoi avoir maintenu des jauges absurdes en matière de rassemblements ? Quels sont donc les critères scientifiques imposant de les limiter à 2000 personnes en intérieur et à 5000 en extérieur ? Et pourquoi avoir exclu de ces ukases les meetings politiques ? Cette interrogation n’a en tout cas nullement effleuré le ministre de la justice, qui tel un cuistre, s'est cru autorisé à qualifier par avance d’irresponsables les candidats à l’élection présidentielle qui oseraient profiter de cette incongruité pour réunir leurs partisans…
Grâce à une politique accommodante, on a donc pu festoyer les 24 et 31 décembre, mais à cause de règles ubuesques, pas au-delà de 2 heures du matin dans les bars, et à condition de ne pas danser, ni boire debout ! Plus que déroutant puisque dans le même temps, les rave parties illégales ont pu se dérouler impunément sur plusieurs jours dans un vacarme monstre, qui à lui seul aurait dû imposer l’intervention des forces de l’ordre !
Parmi les absurdités gouvernementales, figure également le retour de l’obligation du port de masque en extérieur, et ce, dès l’âge de 6 ans, sachant que l’inefficacité d’une telle mesure est prouvée depuis déjà longtemps.
Autre cocasserie, on autorise le rappel dans les établissements de santé des personnels soignants testés positifs pourvu qu’ils soient vaccinés et “peu symptomatiques”, tandis qu’on interdit aux non-vaccinés négatifs de travailler !
Dans les écoles, qui rouvrent fort heureusement à la fin des vacances, il est probable qu’on s'arrache les cheveux pour tenter de mettre en œuvre le bijou réglementaire annoncé en catastrophe quelques heures avant la rentrée par M. Blanquer. Pour résumer un fatras de consignes et injonctions supposées parer à tous les cas de figures imaginables, on retient l’impératif catégorique, lorsqu’un cas se manifeste dans une classe, de faire passer tous les autres élèves sous les fourches caudines de 3 tests négatifs réalisés à 2 jours d’intervalle !
Enfin, cerise sur le gâteau, alors qu’on commence à avoir de bonnes raisons de penser que la vague Omicron soit bénigne, quoique impossible à endiguer, alors qu'on constate que le vaccin n’a sur ce variant qu’une éphémère et médiocre efficacité, n’empêchant nullement la propagation du virus, on s’acharne à promouvoir un passe vaccinal qui n’aura sous peu selon toute probabilité plus aucune raison d’être !
On peut avoir quelque indulgence pour les Pouvoirs Publics chahutés une nouvelle fois par les fantaisies darwiniennes du virus, mais comment ne pas être exaspéré par le déluge de réglementations derrière lesquelles ils ont continué d’affirmer leurs certitudes illusoires ?
Face au “raz de marée” OMICRON, le Président de la République a manifestement choisi de laisser filer les choses, au grand dam de nombreux experts rigoristes, dont probablement son ministre de la santé. Dans cette marmite sous pression, on ne peut que louer sa décision pragmatique d’avoir renoncé aux restrictions trop sévères, notamment à un couvre-feu qui aurait tué les réveillons, et d’avoir assoupli les durées d’isolement des cas contacts.
Mais alors, pourquoi avoir maintenu des jauges absurdes en matière de rassemblements ? Quels sont donc les critères scientifiques imposant de les limiter à 2000 personnes en intérieur et à 5000 en extérieur ? Et pourquoi avoir exclu de ces ukases les meetings politiques ? Cette interrogation n’a en tout cas nullement effleuré le ministre de la justice, qui tel un cuistre, s'est cru autorisé à qualifier par avance d’irresponsables les candidats à l’élection présidentielle qui oseraient profiter de cette incongruité pour réunir leurs partisans…
Grâce à une politique accommodante, on a donc pu festoyer les 24 et 31 décembre, mais à cause de règles ubuesques, pas au-delà de 2 heures du matin dans les bars, et à condition de ne pas danser, ni boire debout ! Plus que déroutant puisque dans le même temps, les rave parties illégales ont pu se dérouler impunément sur plusieurs jours dans un vacarme monstre, qui à lui seul aurait dû imposer l’intervention des forces de l’ordre !
Parmi les absurdités gouvernementales, figure également le retour de l’obligation du port de masque en extérieur, et ce, dès l’âge de 6 ans, sachant que l’inefficacité d’une telle mesure est prouvée depuis déjà longtemps.
Autre cocasserie, on autorise le rappel dans les établissements de santé des personnels soignants testés positifs pourvu qu’ils soient vaccinés et “peu symptomatiques”, tandis qu’on interdit aux non-vaccinés négatifs de travailler !
Dans les écoles, qui rouvrent fort heureusement à la fin des vacances, il est probable qu’on s'arrache les cheveux pour tenter de mettre en œuvre le bijou réglementaire annoncé en catastrophe quelques heures avant la rentrée par M. Blanquer. Pour résumer un fatras de consignes et injonctions supposées parer à tous les cas de figures imaginables, on retient l’impératif catégorique, lorsqu’un cas se manifeste dans une classe, de faire passer tous les autres élèves sous les fourches caudines de 3 tests négatifs réalisés à 2 jours d’intervalle !
Enfin, cerise sur le gâteau, alors qu’on commence à avoir de bonnes raisons de penser que la vague Omicron soit bénigne, quoique impossible à endiguer, alors qu'on constate que le vaccin n’a sur ce variant qu’une éphémère et médiocre efficacité, n’empêchant nullement la propagation du virus, on s’acharne à promouvoir un passe vaccinal qui n’aura sous peu selon toute probabilité plus aucune raison d’être !
Bien fol est donc celui qui dans ces conditions fait encore confiance à M. Véran lorsqu’il annonce que “cette cinquième vague sera peut-être la dernière” !
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