Donald Trump est devenu le bouc émissaire de tout ce que notre pays et plus généralement l’Europe, voire le Monde, comptent de progressistes à la petite semaine. Ces gens sont prompts à s’enflammer en paroles pour défendre toutes les causes que Don Quichotte aurait sans doute fait siennes s’il avait été notre contemporain. Ils ont un coeur d’artichaut qui dégouline de bons sentiments et de belles intentions pourvu qu’elles n’impliquent pas leur petit confort personnel.
L’écologie est un de ces combats dans lequel ils expriment avec jubilation toute leur bravoure à deux balles, et qui leur permet de jeter des anathèmes aux contrevenants à l’idéologie consensuelle. Et nombre de Scientifiques, reproduisant hélas les vieux réflexes grégaires des anciens diafoirus, délaissent toute objectivité et humilité pour militer en masse au nom de principes.
Le bon vieux Socrate qui avouait avec une tragique lucidité sa propre ignorance et le vénérable Kant, si attaché à la lumière de la raison et de l'esprit critique, doivent se retourner dans leurs tombes devant tant de forfanterie.
Quoi qu’il dise et quoi qu’il fasse, Donald Trump fait l’objet de quolibets, d’insultes et d’un mépris tenace de la part de ces ligues de vertu. Hormis le charisme, la truculence et les outrances du personnage, on serait tenté de l’appeler le vilain petit canard…
Passons sur cette grotesque histoire de connivence avec la Russie, à laquelle s’accrochent avec opiniâtreté les médias et le patron déchu du FBI, pour tenter de discréditer le nouveau président et d'installer dans les esprits l’idée qu’une procédure d’impeachment serait imminente à son encontre.
Elle n’est pas grand chose en somme face à cette somme de bêtise et d’hypocrisie qui entoura l’épisode du retrait de Washington des accords de Paris sur le climat.
Il faut être bien niais pour imaginer que ce pacte conclu à plus de 190 pays, sous l'égide de l'ineffable Laurent Fabius, soit autre chose qu’un pis-aller en forme de voeux pieux, un ersatz édulcoré d’accord sur un sujet qui lui-même ne vaut pas tripette.
Sur le point d’être balayés par la colonisation romaine, nos ancêtres les Gaulois craignaient dit-on que le ciel leur tombe sur la tête. Les Byzantins se querellaient sur le sexe des anges tandis que les Turcs s'apprêtaient à faire main basse sur Constantinople.
De nos jours, les villes un peu partout sont quotidiennement ensanglantées par des barbares dopés à l’islamisme, le Proche Orient est à feu et à sang, le Socialisme continue d’opprimer des millions de gens, et nous nous interrogeons gravement sur les méfaits supposés d’un hypothétique réchauffement climatique, causé paraît-il par notre mode de vie destructeur de la nature, mais auquel nous ne voulons déroger en rien. C’est toujours la faute des autres, et ces nantis d’Américains ont bon dos pour qu’on tape dessus.
L'anti-américanisme bourgeois calamistré trouve là une magnifique occasion d’aiguiser sa rhétorique versatile.
Il est navrant de voir notre sémillant président Emmanuel Macron prendre une posture néo-gaullienne pour emboucher la trompette de cette piteuse campagne.
Il fallait l’entendre débiter d’un ton docte et solennel, ce petit chef d’oeuvre de cuistrerie, mêlant le dithyrambe à la “très grande nation américaine” et les croche-pieds à son homologue qu'il s'amuse à narguer de manière infantile.
A croire M. Macron, “L'heure est grave”, le combat météorologique est “un des grands défis de notre temps qui s'impose avec une grande évidence à tous”.
Dans l’ivresse guerrière, les contre-vérités, les clichés et les slogans fusent comme des obus.
Selon "le Marcheur" en chef qui aligna les truismes comme s’il s’agissait de certitudes révélées, “le réchauffement climatique affame, dévaste certaines régions, chasse les habitants de leur patrie, et annonce si nous ne faisons rien, un monde de migrations, de guerres, de pénuries de disparition d'archipels et de villes côtières”.
Comme si le douloureux problème des migrants relevait du climat, comme si les aléas de ce dernier pouvaient occulter la négligence des pouvoirs publics dans la prévention des risques élémentaires liés à la construction d’habitations “les pieds dans l’eau”. Et comme si l’on pouvait faire abstraction de la responsabilité des épouvantables dictatures dans la survenue de disettes qui ravagent tant de pays sous-développés !
Jean-François Revel reste décidément très actuel qui déplorait dans son ouvrage la Connaissance Inutile, l’inanité des connaissances et des preuves accumulées, lorsque personne ne veut les voir et que tout le monde regarde le doigt du sage plutôt que l’astre qu’il désigne (ce qui ne signifie pas pour autant que M. Trump soit ce sage)...
Le bon vieux Socrate qui avouait avec une tragique lucidité sa propre ignorance et le vénérable Kant, si attaché à la lumière de la raison et de l'esprit critique, doivent se retourner dans leurs tombes devant tant de forfanterie.
Quoi qu’il dise et quoi qu’il fasse, Donald Trump fait l’objet de quolibets, d’insultes et d’un mépris tenace de la part de ces ligues de vertu. Hormis le charisme, la truculence et les outrances du personnage, on serait tenté de l’appeler le vilain petit canard…
Passons sur cette grotesque histoire de connivence avec la Russie, à laquelle s’accrochent avec opiniâtreté les médias et le patron déchu du FBI, pour tenter de discréditer le nouveau président et d'installer dans les esprits l’idée qu’une procédure d’impeachment serait imminente à son encontre.
Elle n’est pas grand chose en somme face à cette somme de bêtise et d’hypocrisie qui entoura l’épisode du retrait de Washington des accords de Paris sur le climat.
Il faut être bien niais pour imaginer que ce pacte conclu à plus de 190 pays, sous l'égide de l'ineffable Laurent Fabius, soit autre chose qu’un pis-aller en forme de voeux pieux, un ersatz édulcoré d’accord sur un sujet qui lui-même ne vaut pas tripette.
Sur le point d’être balayés par la colonisation romaine, nos ancêtres les Gaulois craignaient dit-on que le ciel leur tombe sur la tête. Les Byzantins se querellaient sur le sexe des anges tandis que les Turcs s'apprêtaient à faire main basse sur Constantinople.
De nos jours, les villes un peu partout sont quotidiennement ensanglantées par des barbares dopés à l’islamisme, le Proche Orient est à feu et à sang, le Socialisme continue d’opprimer des millions de gens, et nous nous interrogeons gravement sur les méfaits supposés d’un hypothétique réchauffement climatique, causé paraît-il par notre mode de vie destructeur de la nature, mais auquel nous ne voulons déroger en rien. C’est toujours la faute des autres, et ces nantis d’Américains ont bon dos pour qu’on tape dessus.
L'anti-américanisme bourgeois calamistré trouve là une magnifique occasion d’aiguiser sa rhétorique versatile.
Il est navrant de voir notre sémillant président Emmanuel Macron prendre une posture néo-gaullienne pour emboucher la trompette de cette piteuse campagne.
Il fallait l’entendre débiter d’un ton docte et solennel, ce petit chef d’oeuvre de cuistrerie, mêlant le dithyrambe à la “très grande nation américaine” et les croche-pieds à son homologue qu'il s'amuse à narguer de manière infantile.
A croire M. Macron, “L'heure est grave”, le combat météorologique est “un des grands défis de notre temps qui s'impose avec une grande évidence à tous”.
Dans l’ivresse guerrière, les contre-vérités, les clichés et les slogans fusent comme des obus.
Selon "le Marcheur" en chef qui aligna les truismes comme s’il s’agissait de certitudes révélées, “le réchauffement climatique affame, dévaste certaines régions, chasse les habitants de leur patrie, et annonce si nous ne faisons rien, un monde de migrations, de guerres, de pénuries de disparition d'archipels et de villes côtières”.
Comme si le douloureux problème des migrants relevait du climat, comme si les aléas de ce dernier pouvaient occulter la négligence des pouvoirs publics dans la prévention des risques élémentaires liés à la construction d’habitations “les pieds dans l’eau”. Et comme si l’on pouvait faire abstraction de la responsabilité des épouvantables dictatures dans la survenue de disettes qui ravagent tant de pays sous-développés !
Jean-François Revel reste décidément très actuel qui déplorait dans son ouvrage la Connaissance Inutile, l’inanité des connaissances et des preuves accumulées, lorsque personne ne veut les voir et que tout le monde regarde le doigt du sage plutôt que l’astre qu’il désigne (ce qui ne signifie pas pour autant que M. Trump soit ce sage)...