C‘est quand même étonnant. je n’ai aucune sympathie naturelle pour le personnage incarné par l’actuel président américain. Son style à la fois clinquant et quelque peu poissard n’a rien pour me plaire et ses manières histrioniques ne sont pas de celles que j’affectionne.
Pourtant, lorsqu’il est pris à partie par les médias, ce qui est quasi quotidien, il m’arrive souvent de prendre fait et cause pour lui ( au grand dam de mon ami Extrasystole…)
Sans doute un peu parce que rien ne m’énerve plus que l’attitude consistant à chercher un bouc émissaire dès que quelque chose ne va pas et à lui faire endosser par principe tous les fléaux de la terre. Sans doute aussi par écœurement des curées au cours desquelles le chiens se repaissent avec une délectation orgiaque de leur proie.
Ce n’est pas que Donald Trump fasse pitié. Ce n’est pas non plus qu’il manque de répondant face aux hordes furieuses qui ne cessent de lui mordre les mollets.
On dirait d’ailleurs qu’il aime entendre les aboiements saluant chacune de ses sorties, et sans doute même en abuse-t-il un peu par pur esprit de provocation… Pour autant, cet homme n’a pas systématiquement tort comme on cherche à nous le faire croire.
Une nouvelle occasion m’a été donnée de vérifier ça après avoir entendu un flash d’information évoquant le gigantesque incendie qui vient de dévaster 120.000 hectares de forêt en Californie.
Le président américain à cette occasion (après avoir déclaré l’état de catastrophe naturelle et avoir débloqué une aide fédérale conséquente) s’est fendu d’un tweet critiquant la gestion de l’eau dans cet état, régulièrement la proie de tels embrasements sylvestres. Il a déploré qu’on rejette vers l’océan pacifique, au nom de principes environnementaux, des tonnes de flotte venant du nord, alors qu’elle serait si utile pour lutter contre le feu. Il a plaidé également pour l’éclaircissement des forêts afin d’empêcher la progression des incendies.
Réaction immédiate, quasi pavolvienne et un tantinet caricaturale des médias réunis (BFM, Libération, Le Parisien, Les Echos, l’Express…). Trump “a tout faux” (Paris Match). Face aux incendies, il “appelle à la déforestation” et confond les problémes s'agissant de l'eau. On n’en aurait jamais manqué d’après le sous-chef adjoint du Calfire, le service californien de lutte contre les incendies. Selon ce dernier, “C’est le changement climatique qui mène aux incendies plus intenses et destructeurs que nous voyons cette année”.
Le grand mot étant lâché, il n’y a plus qu’à fermer le ban, il n’y a plus rien à voir et on a tout dit…. Enfin presque car il faut tout de même rappeler au passage que Trump ne croit pas au changement climatique, ce qui invite à conclure que c’est en définitive lui le responsable ! CQFD...
Je ne sais pas si l’argumentation de M. Trump est solidement fondée, mais elle paraît tout de même relever de l’évidence et en tout état de cause, elle amène à réfléchir à des solutions pratiques.
L’explication qui consiste à incriminer le climat, a peut-être une part de vérité, pourquoi pas, mais elle est des plus loufoques et des plus vaines sur le plan pratique. Jamais la météo, même la plus torride, à elle seule n’a allumé le moindre incendie, c’est un fait. Sans doute peut-elle en aggraver les conséquences, lorsqu’il y a du vent et qu'il fait chaud et sec, ce qui est somme toute assez fréquent en été, notamment en Californie.
En la circonstance, accuser le changement climatique peut permettre de s’exonérer à bon compte des responsabilités, mais ce n’est pas plus efficace que de pisser dans un violon ou bien de tenter de résoudre en urgence la problématique du sexe des anges.
Il y a le feu au lac comme on dit et une chose est sûre, s’il y avait davantage d’eau il y aurait moins de feu. S’il y avait moins d’arbres et si des espaces étaient ménagés entre eux, il y en aurait moins à brûler (on sait notamment que cette catastrophe a résulté de la convergence de deux incendies). Enfin, s’il y avait moins d’irresponsables ou d’écervelés pour “allumer le feu”, ça prendrait sans doute moins facilement...
Bref, on peut être énervé par le parler direct, les manières abruptes ou les contradictions apparentes de M. Trump mais en prendre systématiquement le contre pied est au moins aussi imbécile que ce qu’il dit….
Pourtant, lorsqu’il est pris à partie par les médias, ce qui est quasi quotidien, il m’arrive souvent de prendre fait et cause pour lui ( au grand dam de mon ami Extrasystole…)
Sans doute un peu parce que rien ne m’énerve plus que l’attitude consistant à chercher un bouc émissaire dès que quelque chose ne va pas et à lui faire endosser par principe tous les fléaux de la terre. Sans doute aussi par écœurement des curées au cours desquelles le chiens se repaissent avec une délectation orgiaque de leur proie.
Ce n’est pas que Donald Trump fasse pitié. Ce n’est pas non plus qu’il manque de répondant face aux hordes furieuses qui ne cessent de lui mordre les mollets.
On dirait d’ailleurs qu’il aime entendre les aboiements saluant chacune de ses sorties, et sans doute même en abuse-t-il un peu par pur esprit de provocation… Pour autant, cet homme n’a pas systématiquement tort comme on cherche à nous le faire croire.
Une nouvelle occasion m’a été donnée de vérifier ça après avoir entendu un flash d’information évoquant le gigantesque incendie qui vient de dévaster 120.000 hectares de forêt en Californie.
Le président américain à cette occasion (après avoir déclaré l’état de catastrophe naturelle et avoir débloqué une aide fédérale conséquente) s’est fendu d’un tweet critiquant la gestion de l’eau dans cet état, régulièrement la proie de tels embrasements sylvestres. Il a déploré qu’on rejette vers l’océan pacifique, au nom de principes environnementaux, des tonnes de flotte venant du nord, alors qu’elle serait si utile pour lutter contre le feu. Il a plaidé également pour l’éclaircissement des forêts afin d’empêcher la progression des incendies.
Réaction immédiate, quasi pavolvienne et un tantinet caricaturale des médias réunis (BFM, Libération, Le Parisien, Les Echos, l’Express…). Trump “a tout faux” (Paris Match). Face aux incendies, il “appelle à la déforestation” et confond les problémes s'agissant de l'eau. On n’en aurait jamais manqué d’après le sous-chef adjoint du Calfire, le service californien de lutte contre les incendies. Selon ce dernier, “C’est le changement climatique qui mène aux incendies plus intenses et destructeurs que nous voyons cette année”.
Le grand mot étant lâché, il n’y a plus qu’à fermer le ban, il n’y a plus rien à voir et on a tout dit…. Enfin presque car il faut tout de même rappeler au passage que Trump ne croit pas au changement climatique, ce qui invite à conclure que c’est en définitive lui le responsable ! CQFD...
Je ne sais pas si l’argumentation de M. Trump est solidement fondée, mais elle paraît tout de même relever de l’évidence et en tout état de cause, elle amène à réfléchir à des solutions pratiques.
L’explication qui consiste à incriminer le climat, a peut-être une part de vérité, pourquoi pas, mais elle est des plus loufoques et des plus vaines sur le plan pratique. Jamais la météo, même la plus torride, à elle seule n’a allumé le moindre incendie, c’est un fait. Sans doute peut-elle en aggraver les conséquences, lorsqu’il y a du vent et qu'il fait chaud et sec, ce qui est somme toute assez fréquent en été, notamment en Californie.
En la circonstance, accuser le changement climatique peut permettre de s’exonérer à bon compte des responsabilités, mais ce n’est pas plus efficace que de pisser dans un violon ou bien de tenter de résoudre en urgence la problématique du sexe des anges.
Il y a le feu au lac comme on dit et une chose est sûre, s’il y avait davantage d’eau il y aurait moins de feu. S’il y avait moins d’arbres et si des espaces étaient ménagés entre eux, il y en aurait moins à brûler (on sait notamment que cette catastrophe a résulté de la convergence de deux incendies). Enfin, s’il y avait moins d’irresponsables ou d’écervelés pour “allumer le feu”, ça prendrait sans doute moins facilement...
Bref, on peut être énervé par le parler direct, les manières abruptes ou les contradictions apparentes de M. Trump mais en prendre systématiquement le contre pied est au moins aussi imbécile que ce qu’il dit….